Le Chef de la Diplomatie turque a accueilli ses homologues polonais, Zbigniew Rau, et roumain, Bogdan Aurescu, vendredi à Istanbul, en marge d'une réunion tripartite.
Les trois ministres ont animé un point de presse conjoint au terme de la réunion.
Cavusoglu a dit avoir discuté d'abord de la guerre en Ukraine, ainsi que de ses impacts sur l'OTAN.
"Nous avons réitéré notre soutien à la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, a-t-il affirmé. La Turquie poursuit ses efforts diplomatiques pour faire arrêter la crise humanitaire."
Le ministre a également dit qu'ils ont discuté avec ses homologues, du nouveau concept stratégique de l'OTAN et de son avenir.
Il a rappelé que le nouveau concept sera élaboré lors du prochain sommet prévu à Madrid au mois de juin.
"Le concept stratégique ne doit pas prendre en considération le contexte actuel seulement, a insisté Cavusoglu. Il faut un document qui détermine l'avenir de l'Alliance à long terme. […] Le terrorisme est la menace asymétrique la plus importante visant l'OTAN et les pays alliés. La détermination à lutter contre toute forme de terrorisme doit être inscrite dans le nouveau concept stratégique. Nous avions exprimé à nos alliés nos sensibilités, lors de la réunion à Berlin."
Le ministre turc a souligné que son pays a transmis ses messages de manière claire et nette quant à l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN.
"Les deux pays doivent entreprendre des démarches tangibles dans la lutte antiterroriste, a-t-il déclaré. […] Leur soutien aux organisations terroristes PKK, YPG, DHKP-C et FETO explique la réaction de notre pays. La sécurité de l'OTAN et la solidarité au sein de l'OTAN sont importantes pour tous les alliés. Nous comprenons les soucis sécuritaires de la Finlande et de la Suède mais tout le monde doit comprendre ceux de la Turquie aussi."
Cavusoglu a précisé que la partie turque a présenté un document aux délégations suédoise et finlandaise concernant ses attentes concrètes.
"Nous attendons maintenant leur réaction, a-t-il conclu. Ces pays doivent entreprendre des démarches concrètes."
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