Le projet de résolution américain prévoyait aussi d'interdire les exportations nord-coréennes de combustibles minéraux, de montres et d'horloges, et toute vente ou transfert à Pyongyang de tabac. Le texte visait, en outre, à accroître la lutte contre les cyber-activités de Pyongyang.
Le projet de résolution américain prévoyait aussi d'interdire les exportations nord-coréennes de combustibles minéraux, de montres et d'horloges, et toute vente ou transfert à Pyongyang de tabac. Le texte visait, en outre, à accroître la lutte contre les cyber-activités de Pyongyang.
En coulisses, plusieurs alliés de Washington ont déploré l'insistance américaine à organiser un vote en sachant que la Chine et la Russie utiliseraient leur veto. Pour les Américains, ne rien faire était «pire que le scénario de deux pays bloquant la résolution», a expliqué un ambassadeur sous couvert d'anonymat.
Depuis 2017, année au cours de laquelle le Conseil avait adopté à l'unanimité trois séries de sanctions lourdes, «la retenue et le silence du Conseil n'ont pas éliminé ni même réduit la menace», a souligné l'ambassadrice américaine à l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, en justifiant sa démarche. «Au contraire, la Corée du Nord a été enhardie par l'inaction de ce Conseil», a-t-elle estimé. (AFP)
Tags: CoréeduNord ONU