Kalin s'est exprimé mercredi à l'issue de la réunion tripartite entre les délégations turque, suédoise et finlandaise au sujet de l'adhésion de ces deux derniers pays à l'OTAN.
Ce dernier a assuré qu'un message très clair a été adressé au deux parties concernant les attentes de la Turquie en matière de sécurité.
"Le processus d'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN ne peut pas progresser si les préoccupations sécuritaires de la Turquie ne sont pas satisfaites concrètement", a-t-il insisté.
Kalin a notamment indiqué avoir constaté une attitude positive au regard de la levée des sanctions sur les produits de l'industrie de la défense appliqués à la Turquie.
En outre, Kalin a souligné le fait que la Turquie, membre de l'OTAN depuis 1952, est l'un des alliés le plus important de l'Alliance.
"Les préoccupations de la Turquie en matière de sécurité sont particulièrement liées à la présence d'organisations terroristes telles que le PKK, le PYD/YPG, le DHKP-C et le FETO, qui poursuivent la lutte terroriste contre la Turquie depuis des pays européens, dont certains États membres de l'OTAN ainsi qu’en Finlande et en Suède, deux pays actuellement à notre ordre du jour. Nous avons clairement indiqué à nos interlocuteurs qu'il n'y avait aucune différence entre le PKK/PYD et les YPG", a assuré Kalin.