«Aujourd'hui, sous les décombres à Desna, il y a 87 victimes. 87 cadavres, des victimes qui ont été tuées», a dit Volodymyr Zelensky lors de son intervention en visioconférence à la réunion annuelle du Forum économique mondial (WEF) de Davos (Suisse). Ce bilan pourrait être l'un des plus meurtriers des bombardements russes en Ukraine depuis le début de la guerre le 24 février.
La frappe a visé ce village qui abrite un grand camp d'entraînement militaire et situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Kiev, dans la région de Tcherniguiv. Un bilan donné ce jour-là par les secours locaux avait fait état de huit morts et douze blessés. Il s'agissait d'une attaque inhabituelle dans cette région proche de la capitale et reprise plusieurs semaines auparavant par les soldats ukrainiens après le retrait des troupes russes de la région de Kiev dans les derniers jours de mars. «Ces personnes ne connaîtront pas l'avenir de l'Ukraine», a ajouté Volodymyr Zelensky à propos des victimes. L'Ukraine «paie chèrement pour la liberté et l'indépendance et pour ce combat», a-t-il ajouté.
AFP