La déclaration, approuvée par tous les membres du conseil (15 pays parmi lesquels la Russie), exprime "une profonde préoccupation quant au maintien de la paix et de la sécurité en Ukraine".
La déclaration, examinée par l'Agence Anadolu, a demandé à António Guterres de "fournir un briefing aux membres du Conseil en temps voulu".
Et de souligner : "Tous les États membres se sont engagés, en vertu de la Charte des Nations Unies, à régler leurs différends internationaux par des moyens pacifiques".
Il convient de noter qu'il s'agit de la première déclaration officielle du Conseil de sécurité, depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février dernier.
La publication des déclarations du Conseil nécessite l'approbation de tous les États membres.
Guterres avait évoqué, dans un discours lors d'une session du Conseil de sécurité, tenu dans la journée du jeudi, sa visite à la Fédération de Russie et à l’Ukraine, où il a respectivement rencontré les présidents, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, le 26 et le 28 avril.
Le Secrétaire général de l’ONU a déclaré, "dans le cadre de ma visite régionale, j'ai également eu des discussions avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à Ankara et le président polonais, Andrzej Duda, à Rzeszow".
António Guterres a ajouté : "Je me suis rendu à Moscou et à Kiev avec une compréhension claire des faits sur le terrain", exprimant l’espoir que "la poursuite de la coordination avec Moscou et Kiev conduira à davantage de trêves humanitaires pour permettre aux civils de passer et aux aides d’atteindre les personnes qui en ont besoin".
Le 24 février dernier, la Russie a entamé une guerre en Ukraine, qui a suscité de vives réactions internationales et l'imposition de sanctions économiques et financières "sévères" contre Moscou. Pour mettre fin à la guerre, la Russie exige que l'Ukraine renonce à toute velléité de rejoindre des entités militaires et maintienne une totale neutralité, ce que Kiev considère comme une "ingérence dans sa souveraineté".