Marine Le Pen repart en campagne. Au lendemain de sa défaite à la présidentielle avec 41,5% des voix, la candidate malheureuse a confirmé, depuis son QG, sa candidature pour les élections législatives dans le Pas-de-Calais. Une circonscription dans laquelle elle a été élue en 2017 avec 58,60% des voix.
Cette décision s'inscrit dans la continuité de son discours prononcé dimanche soir. Aussitôt sa défaite rendue officielle, Marine Le Pen a appelé ses militants à s'engager dans «la bataille des législatives», censée permettre au «courant national» de devenir «véritable opposition». Dans les médias, ses lieutenants se sont également succédé pour faire valoir le Rassemblement national comme futur contre-pouvoir à Emmanuel Macron. «Envoyez un maximum, un bataillon de députés du RN pour être l'opposition. Ne confiez ce rôle à personne d'autre», a ainsi lancé Sébastien Chenu, député du Nord.
Il y a cinq ans, seuls huit membres du parti à la flamme ont fait leur entrée à l'Assemblée nationale, malgré la présence de Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle. Avec quelque trois millions de voix supplémentaires dans le match retour face à Emmanuel Macron, le RN espère bien accroître son poids dans l'Hémicycle et ainsi influer sur la politique du mandat à venir.
AFP
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