Les défilés interviennent à huit jours du second tour de l’élection présidentielle et alors que la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen a obtenu plus de 23,1% des suffrages au premier tour.
« Contre l'extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l'Élysée », exhortent les organisations signataires, parmi lesquelles SOS Racisme, La Ligue des Droits de l’Homme ou encore le Syndicat de la magistrature, dans leur appel à manifester.
En déplacement de campagne en Eure-et-Loire, Marine Le Pen, directement visée par ces manifestations a estimé face à la presse que « venir manifester contre les résultats d'une élection » était une démarche « profondément antidémocrate ».
« Je pense que les Français trouvent ça désagréable de voir que leur choix est ainsi contesté dans la rue, par l'intermédiaire de manifestations » a-t-elle poursuivi.
À Paris, le cortège parti de la place de la Nation, doit rejoindre la place de la République où près de 4 mille participants sont attendus, selon BFMTV.
Une manifestation est également en cours à Marseille où se trouve le président-candidat Emmanuel Macron pour son dernier meeting de campagne.
Dans un communiqué, le Syndicat national des journalistes estime que « la liberté de la presse et la diversité du syndicalisme français sont tous deux en danger quand l'extrême droite est proche de prendre le pouvoir ».
« En rejetant Marine Le Pen, il s’agit d’empêcher l’avènement d’un projet de société destructeur de l’Etat de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour », prévient, quant à elle, la Ligue des Droits de l’Homme sur son site internet.
AA
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