Alors que le président sortant Emmanuel Macron, arrivé en tête du scrutin dimanche soir, est assuré d'être qualifié pour le second tour avec des estimations variant de 27,5 % à 28,2 % des suffrages exprimés selon les instituts de sondage, il devient de plus en plus difficile d'affirmer avec certitude, une éventuelle qualification de la candidate du Rassemblement national (RN).
Créditée de 22,9 % des voix selon l'institut Elabe, Marine Le Pen est suivie de près par le candidat de La France Insoumise (LFI) qui est, quant à lui, crédité de 21,7 % des suffrages exprimés, selon le même institut de sondage.
Les premières projections créditaient la candidate d'extrême droite d'environ 24 % des voix, aux alentours de 20 h 00 (18.00 GMT), avec 3 points de plus que son concurrent de la gauche, crédité, quant à lui, d'environ 21 % des suffrages exprimés.
Selon les estimations Ipsos Steria pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI/MCD, Public Sénat/LCP Assemblée Nationale et Le Parisien-Aujourd'hui en France, cet écart ne serait que de 0,8 point, avec 23.0 % pour Marine Le Pen, arrivée deuxième derrière Emmanuel Macron, alors que Mélenchon obtiendrait 22,2 %.
Les militants LFI et autres soutiens de Mélenchon, réunis devant le Cirque d'hiver, dans le 11e arrondissement de Paris, se mettent désormais à rêver d'une qualification de leur candidat au second tour, prévu le 24 avril prochain.
Ayant reconnu sa défaite, après l'annonce des premiers résultats provisoires, le candidat LFI a appelé à ne pas « donner une seule voix à Marine Le Pen ».
Le Conseil Constitutionnel annoncera les résultats définitifs et officiels, le mercredi 13 avril.
AA
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