La visite de Johnson survient un jour après l’annonce faite au Royaume-Uni de l’allocation de 100 millions de livres sterling dans le cadre d’un nouveau programme d'aide militaire aux forces armées ukrainiennes, qui comporterait un don de véhicules blindés, de missiles antichars et de missiles sol-air.
Dans un communiqué, le gouvernement Johnson a promis un soutien militaire et humanitaire accru à l'Ukraine pour faire face à "l'opération militaire spéciale" menée par la Russie, qui a débuté le 24 février dernier.
"C'est un grand honneur de pouvoir se rendre en Ukraine et de rencontrer le président Zelensky, en personne, à Kiev aujourd'hui", a déclaré Johnson.
"L'Ukraine a défié les pronostics et a repoussé les forces russes hors des portes de Kiev, réalisant la plus grande réussite du 21e siècle", a-t-il ajouté.
"Nous œuvrons pour intensifier notre soutien militaire et économique, forger une coalition internationale afin de mettre un terme à cette tragédie et assurer la survie et la prospérité de l'Ukraine, en tant que pays libre et souverain", a ajouté le Premier ministre britannique.
Johnson a aussi confirmé la mise en place d’un soutien économique supplémentaire, dont un prêt supplémentaire de 500 millions de dollars (soit 385 millions de livres sterling) de la Banque mondiale à l'Ukraine, portant le montant total du prêt accordé à l'Ukraine à 1 milliard de dollars.
Le Premier ministre du Royaume-Uni a pu visiter la capitale ukrainienne, après le retrait des forces russes de ses environs. D’autres dirigeants européens ont également rencontré le président Zelensky ces derniers jours, parmi lesquels on compte la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Dans une publication sur Facebook, Andrii Sybiha, chef adjoint de la présidence ukrainienne, a qualifié le Royaume-Uni de pays "leader dans le soutien militaire de l’Ukraine, leader de la coalition antiguerre, leader des sanctions contre l’agresseur russe".
Le Royaume-Uni, avec ses alliés, a imposé des sanctions financières à la Russie, en plus des sanctions imposées au président Vladimir Poutine et à ses filles, entre autres hauts responsables.
Le 24 février dernier, la Russie a entamé une guerre en Ukraine, qui a suscité de vives réactions internationales et l'imposition de sanctions économiques et financières "sévères" contre Moscou. (AA)
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