Elle a fait savoir, par voie de communiqué, que les autorités ukrainiennes collaboraient au niveau international pour la libération des maires détenus.
Verechtchouk a également souligné que la partie russe voulait procéder à un échange de prisonniers uniquement sur la base de la parité.
"La Russie veut la parité: les marins contre les marins et les gardes-frontières contre les gardes-frontières, mais contre qui allons-nous échanger des maires ?", s'est-elle interrogée.
Le 24 février dernier, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, ce qui a provoqué une colère et de multiples réactions à l’échelle internationale, ainsi que l'imposition de sanctions financières et économiques inédites et des plus sévères à l'endroit de Moscou.
La Russie pose comme préalable, pour mettre un terme à son opération, le renoncement de l'Ukraine à ses plans d'adhésion à des entités et alliances militaires, dont l'Otan, et l’adoption d’un statut de « neutralité totale », ce que Kiev considère comme étant une « ingérence dans sa souveraineté ».
L'intervention russe en Ukraine a poussé plus de 3,5 millions de réfugiés ukrainiens à fuir vers les pays voisins, selon les dernières données publiées par les Nations unies.