Dans une déclaration à l'Agence Anadolu, Tahira Abdulleyeva, azerbaïdjanaise de 72 ans, a fait savoir qu'elle était entrée en Turquie depuis le point de passage de Kapikule dans la province d'Edirne (nord-ouest), après que la Turquie l'a évacuée d'Ukraine, avec des citoyens turcs.
Elle a remercié le président turc Erdogan pour les instructions qu'il a données pour les évacuer en même temps que les citoyens turcs, indiquant qu'ils avaient connu des jours difficiles en Ukraine.
À son tour, Yahsi Hanim a déclaré que les citoyens turcs les avaient aidés dans tous les endroits qu'ils rencontraient lors de leur voyage d'évacuation d'Ukraine.
Elle a ajouté que la Turquie et l'Azerbaïdjan sont "un peuple dans deux pays", et a remercié les autorités turques, qui ont supervisé leur évacuation d'Ukraine, priant Dieu pour le succès du gouvernement et du président Erdogan.
Dans ce contexte, Fuat Uçar, secrétaire général de "l’Union des Turcs Ahiska dans le monde", a déclaré qu'ils lient leur espoir à la Turquie en tout lieu et en tout temps.
Les autorités turques ont également évacué des groupes de Turcs Ahiska d'Ukraine et les ont amenés dans le pays.
Il a expliqué que les Turcs Ahiska vivent actuellement deux joies, la première étant leur évacuation d'Ukraine et la seconde leur arrivée en Turquie.Uçar a souligné que "la Turquie est le seul refuge pour les opprimés".
Les Turcs Ahiska, qui vivaient dans une région portant leur nom dans le sud-ouest de la Géorgie, comptaient plus d'un demi-million de personnes. Mais le gouvernement soviétique de l'époque les a exilés, le 14 octobre 1944, au Kirghizistan, au Kazakhstan, en Ouzbékistan, en Azerbaïdjan, en Ukraine et en Sibérie.
Le 24 février, le Président russe, Vladimir Poutine, a lancé une guerre contre l'Ukraine, qui a été suivie de réactions internationales et de l'imposition de sanctions économiques et financières "sévères" à Moscou.
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