Le test a été réalisé samedi, a indiqué l'agence officielle nord-coréenne KCNA dans une dépêche de deux paragraphes, diffusée à quelques jours de l'élection présidentielle en Corée du Sud.
L'armée sud-coréenne avait déjà annoncé samedi qu'elle pensait que ce nouveau test était un nouveau tir de missile balistique par le Nord, dernier en date d'une série de tirs cette année. «La Direction nationale du développement aérospatial (NADA) de la RPDC (République populaire démocratique de Corée, nom officiel de la Corée du Nord) et l'Académie des sciences de défense ont mené un autre test important samedi dans le but de développer un satellite de reconnaissance», a écrit KCNA dans sa dépêche en langue anglaise dimanche.
«Avec ce test, la NADA a confirmé la fiabilité de la transmission de données et du système de réception du satellite, ainsi que de son système de commande et de divers systèmes de contrôle au sol», selon KCNA. Missiles hypersoniques, engins balistiques à moyenne portée, Pyongyang a testé une série d'armes en janvier et, la semaine dernière, lancé ce que le régime a qualifié de composant d'un «satellite de reconnaissance» - Séoul a de son côté parlé d'un nouveau tir de missile balistique.
Malgré de dures sanctions internationales décrétées à son encontre à cause de son programme nucléaire, Pyongyang a rejeté les propositions américaines de pourparlers depuis l'échec des négociations en 2019 entre le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et l'ex-président américain Donald Trump (2017-2021). Au lieu de s'appuyer sur la diplomatie, la Corée du Nord a intensifié la modernisation de son armée et averti en janvier qu'elle pourrait lever le moratoire qu'elle s'est imposé sur les essais de missiles à longue portée et d'armes nucléaires. (AFP)
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