Psaki a déclaré, lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche tenue mardi soir, que les actions de la Russie sont "le début d'une invasion de l'Ukraine".
La responsable américaine a souligné que Washington ne fermait pas les portes de la diplomatie, soulignant la nécessité pour la Russie de réduire les tensions pour garantir le succès de la diplomatie.
S'agissant d'un éventuel sommet Biden-Poutine, Psaki a déclaré : "Nous n'avons actuellement rien de tel dans nos plans."
Jen Psaki a souligné qu'ils n'avaient pas inclus le retrait de la Russie du système bancaire international SWIFT dans la première slave de sanctions, cependant "cette option est toujours envisageable", a-t-elle ajouté.
La porte-parole de la Maison Blanche a également indiqué que l'occupation par la Russie de la capitale ukrainienne, Kiev, était toujours une "possibilité réelle".
Pour sa part, le conseiller adjoint du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, Daleep Singh, a souligné qu'aucune banque russe ne pourra échapper aux sanctions américaines en cas d'invasion. (AA)