"Malgré le fait que nos positions aient essuyé des tirs avec des armes prohibées, dont des tirs d'artillerie de 122 mm, les forces ukrainiennes n'ont pas ouvert le feu en riposte", a déclaré le responsable des médias pour les opérations des forces conjointes ukrainiennes, selon le journal britannique The Telegraph.
Ces déclarations ont eu lieu en réponse aux accusations portées par les séparatistes, soutenus par la Russie, ce jeudi, contre les forces ukrainiennes, qui auraient, selon eux, bombardé leurs territoires "à quatre reprises" au cours des dernières 24 heures.
Les séparatistes pro-russes, ont fait savoir dans un communiqué rendu public par des représentants de la "République populaire de Louhansk", qu'ils tentaient actuellement de savoir s'il y avait eu des victimes.
Le communiqué a indiqué que les forces ukrainiennes "ont utilisé des mortiers, des lance-grenades et une mitrailleuse, lors de quatre incidents distincts, ce jeudi".
La même source a affirmé que "les forces armées ukrainiennes ont violé de manière flagrante le cessez-le-feu en utilisant des armes lourdes, qui devraient être retirées, conformément aux accords de Minsk".
En septembre 2014, Kiev et les séparatistes ont signé, sous les auspices de la Russie et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, un accord dans la capitale de la Biélorussie, connu sous le nom d'accord de "Minsk 1", avant qu'il ne soit élaboré et rebaptisé l'accord de "Minsk 2", signé en février 2015. Le document stipule la cessation des hostilités à l’est de l'Ukraine, l’établissement d’une zone tampon et le retrait des armes lourdes.
Kiev ne reconnaît pas l'indépendance de la région, et accuse la Russie d'y soutenir les rebelles. L’Ukraine ne reconnaît pas non plus le référendum organisé sans son concours, à la mi-mars 2014, selon lequel la Russie a unilatéralement annoncé l'annexion de la Crimée, dans le sud de l'Ukraine.
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