Le Centre gouvernemental pour les communications stratégiques et la sécurité de l’information a pointé du doigt « l’agresseur », sous-entendu la Russie, dans un communiqué publié sur Facebook.
L’attaque a visé les sites du ministère de la Défense et des forces armées du pays, qui étaient inaccessibles, ainsi que les banques Privatbank et Ochtchabank, dont les services en ligne ont été perturbés. Ces deux institutions bancaires ont repris leur travail dans la soirée.
« Un groupe de spécialistes (...) de la cybersécurité prend toutes les mesures nécessaires pour (...) localiser la cyberattaque », a assuré le Service d’Etat pour les communications spéciales.
Ce nouvel incident intervient au moment où d’intenses échanges diplomatiques et la menace de sanctions ont mené la Russie, soupçonnée de préparer une invasion de l’Ukraine, à annoncer mardi le retrait de certaines de ses unités militaires massées aux frontières de ce pays, officiellement pour manœuvres.
Les Occidentaux ont accueilli cette annonce comme un signe positif mais ont souligné attendre qu’elle soit suivie d’effet.
Une attaque informatique d’ampleur visant les infrastructures stratégiques ukrainiennes afin de désorganiser les autorités est un des scénarios évoqués comme pouvant être le signe avant-coureur d’une offensive militaire classique.
En janvier, l’Ukraine a déjà été visée par une cyberattaque d’ampleur contre nombre de sites gouvernementaux. Les autorités ont alors affirmé avoir des preuves de l’implication de la Russie. (AFP)
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