Le masque ne sera plus obligatoire dans les lieux clos soumis au passe vaccinal à partir du 28 février, exception faite des transports, a indiqué vendredi le ministère de la Santé, mettant en avant l'«amélioration de la situation sanitaire».
«Le port du masque en intérieur sera maintenu dans les transports et les lieux clos non soumis au passe vaccinal. Dans les autres lieux clos soumis au passe vaccinal, le port du masque ne sera plus obligatoire», a détaillé le ministère dans un communiqué.
Mercredi 2 février, Olivier Véran avait annoncé, sur BFMTV, envisager la fin du port du masque obligatoire en intérieur en le conditionnant à une baisse des contaminations.
Contactée par Le Figaro, la Direction Générale de la Santé (DGS) rattachée au ministère de la Santé rappelle que «différents types de données» sont croisés pour la levée des sanctions : «Les indicateurs de dynamique épidémique (taux d'incidence en population générale, taux de positivité, taux de dépistage, situations de clusters à criticité élevée et à risque de diffusion), les indicateurs hospitaliers (indicateurs d'hospitalisations conventionnelles et de soins critiques) et les indicateurs de couverture vaccinale, ainsi que le suivi de l'impact de la mise en œuvre des mesures».
À LIRE AUSSIPourrait-on porter le masque après le Covid pour lutter contre les épidémies saisonnières ?
Pour la DGS , «la fin du port du masque constitue un marqueur important d'une évolution de notre stratégie en faveur d'une gestion post-pandémique». «L'efficacité du port du masque en intérieur n'a pas réellement été évaluée. On s'est progressivement rendu compte que le Covid ne touche pas aveuglément, les mesures doivent donc également être ciblées», estime Gérald Kierzek, médecin urgentiste et chroniqueur santé, directeur médical de Doctissimo.
Au ministère de la Santé, le «côté symbolique» du masque depuis le début de la pandémie est reconnu, mais on insiste pour rappeler qu'il est « un outil de lutte contre les contaminations».
Le Figaro