C'est ce qui ressort d'un communiqué de l'ambassade de France en Azerbaïdjan.

"C’est avec ce genre de geste de bonne volonté de part et d’autre qu’il sera possible d’avancer vers la paix entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie.

Cette libération est le fruit du dialogue, de la diplomatie et des efforts de désescalade engagés par le président Aliyev et le Premier ministre Pashinyan, avec le soutien du président de la République française Emmanuel Macron et le président du Conseil européen, Charles Michel. Elle fait plus particulièrement suite à l’entretien des quatre leaders qui a eu lieu en ligne le 4 février dernier", a noté l'ambassade.

"La France apprécie hautement ce geste de l’Azerbaïdjan.

Cette libération est opportune et nécessaire car la transition de la guerre au « post-conflit » et le passage du « post-conflit » à des « négociations de paix » va requérir une forte volonté politique et des gestes d’apaisement dans des domaines comme la réduction des tensions à la frontière, la délimitation et la démarcation de cette dernière et l’ouverture des voies de communication entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie.

La transition vers un processus de paix impliquera aussi d’autres progrès dans le domaine humanitaire. Après des décennies de conflit, il faut en effet restaurer la confiance entre les populations et soulager la peine des familles, notamment en permettant aux détenus de retrouver leurs proches, en identifiant les dépouilles des personnes disparues, en soignant les victimes des mines et en assurant le déminage sur le terrain.

C’est pour cette raison que, comme l’an dernier, la France continuera à travailler en 2022 avec les parties et notamment avec l’Azerbaïdjan pour aider à l’identification des personnes disparues, avec l’aide du Comité international de la Croix-Rouge.

C’est pour cette raison aussi que la France a proposé une action de coopération avec l’ANAMA en matière de déminage et d’assistance aux victimes des mines.

L’Union européenne, qui est née d’un projet de paix et qui dispose d’une longue et importante expertise dans les questions de gestion des frontières et de développement régional, est également prête à accompagner l’Azerbaïdjan et l’Arménie.

Il est temps d’abandonner les rhétoriques nationalistes et les querelles historiques. L’implication de toutes les personnes de bonne volonté, des anciens comme des jeunes, sera nécessaire pour s’engager résolument sur la voie de la paix entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie", selon le communiqué.

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