Elle a noté que la diversification des voies d'approvisionnement en gaz naturel contribuait à assurer la sécurité énergétique et la sécurité d'approvisionnement de l'Europe avec cette source d'énergie.
« L'objectif de la Serbie dans le secteur du gaz est de parvenir à la sécurité énergétique, ce qui nécessite non seulement la diversification des routes du gaz, mais aussi la diversification des fournisseurs. Au début de l'année, la Serbie a obtenu une ligne d'approvisionnement en gaz supplémentaire, mais notre but est d'avoir une diversification des sources et de se connecter avec tous nos voisins via des interconnexions gazières. La première interconnexion que nous construisons est la Serbie-Bulgarie, c'est-à-dire le gazoduc Nis-Dimitrovgrad, pour lequel un financement a été fourni et des contrats ont été signés. La construction du gazoduc devrait commencer cette année et le gazoduc devrait être opérationnel d'ici 2023. L'interconnexion reliera la Serbie au Corridor gazier Sud, mais aussi à d'autres sources d'approvisionnement », a ajouté Mme Mihajlović.
Elle a souligné que l'interconnexion gazière Serbie-Bulgarie offrirait à la Serbie la possibilité d'obtenir du gaz naturel auprès d'autres fournisseurs, tels que les terminaux GNL en Grèce et les gazoducs TAP et TANAP, qui font partie du Corridor gazier Sud, qui transporte le gaz des régions de la Caspienne et du Moyen-Orient.
La vice-première ministre a noté qu'à l'avenir, après l'achèvement du projet de la Méditerranée orientale (EastMed), le gaz proviendra également des réserves côtières du gisement Léviathan, à savoir Chypre et Israël, ce qui est important pour la sécurité énergétique de la Serbie et de la région.
« La Bulgarie est déjà approvisionnée en gaz depuis l'Azerbaïdjan et depuis le terminal GNL en Grèce. Nous espérons qu'en suivant cet exemple, nous pourrons diversifier nos routes d'approvisionnement en gaz naturel. En plus de contribuer à la sécurité d'approvisionnement, cela devrait aussi certainement avoir un effet favorable sur le nivellement des prix du gaz sur le marché serbe. La République de Serbie et la République d'Azerbaïdjan se sont déclarées prêtes à signer l'Accord de coopération dans le domaine de l'énergie et des mines entre les deux gouvernements. La signature de l'accord donnera un nouvel élan pour améliorer encore les relations amicales et économiques entre les deux pays, notamment dans le domaine des mines et de l'énergie. Nous espérons que l'accord sera signé lors de la visite de la délégation de la République de Serbie en Azerbaïdjan, lorsque nous assisterons à la 8e réunion du Conseil consultatif du Corridor gazier Sud », a-t-elle déclaré.
Parlant du secteur des sources d'énergie renouvelables (SER), la vice-Première ministre a noté que cette année, pour la première fois, la Serbie avait adopté une loi indépendante sur l'utilisation des SER, afin d'accélérer les investissements dans ce secteur et de permettre une plus grande participation des SER dans le mix énergétique.
« Cette loi crée les conditions pour accroître les investissements dans l'utilisation des SER. Nous avons également commencé à rédiger les documents stratégiques les plus importants dans le domaine de l'énergie. Dans le domaine des SER, nous nous fixerons pour objectif que d'ici 2040 la part des sources renouvelables soit d'au moins 40 %, soit 50 % d'ici 2050 », a mentionné Mihajlović.
Elle a poursuivi en ajoutant que les investissements dans les sources d'énergie renouvelables, principalement dans la construction de nouvelles centrales hydroélectriques, éoliennes et solaires, occupent une place importante dans le nouveau plan d'investissement dans le domaine de l'énergie et des mines qui a été préparé. Cela couvre des projets d'une valeur totale d'environ 28 milliards d'euros.
« Nos partenaires internationaux, les institutions financières internationales et les investisseurs reconnaissent déjà tout ce que la Serbie a fait pour améliorer le cadre législatif. Je pense que le développement accéléré du secteur des SER ouvrira de nouvelles opportunités pour le développement de la coopération entre les entreprises serbes et azerbaïdjanaises, de nouveaux investissements potentiels et la mise en œuvre de projets communs », a conclu Mme Mihajlović.
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