C'est ce qu'a déclaré le député, membre du Conseil d'administration du Parti Nouvel Azerbaïdjan (PNA) Djavid Osmanov.
Il a mentionné que la déclaration conjointe de Michel et Macron permet d'évaluer cette réunion comme un autre succès diplomatique crucial de l'Azerbaïdjan : "Selon l'essence des rencontres tenues à Moscou, Sotchi et Bruxelles, le document ne fait pas référence au Groupe de Minsk. En revanche, il ne mentionne pas le conflit du Haut-Karabagh ni même le terme Karabagh. Cela confirme la suppression complète du mot du lexique et la suppression complète de la question du Karabagh de l'ordre du jour. La France accepte déjà cette réalité en tant que coprésident du Groupe de Minsk."
Selon le député azerbaïdjanais, la France a rejoint la réunion non pas en tant que coprésident du Groupe de Minsk, mais en tant que président de l'Union européenne : "Cela montre que l'agenda de paix réussi établi à Bruxelles se poursuit. L'agenda comprend la normalisation des relations arméno-azerbaïdjanaises, l'ouverture du corridor de Zanguezour, la détermination du sort des personnes portées disparues, l'assistance à l'Azerbaïdjan dans le déminage et le renforcement de la confiance. La réunion a été axée sur la normalisation des relations arméno-azerbaïdjanaises, les questions humanitaires entre les deux nations et l'ouverture d'un corridor de transport par rail et par route. L'une des questions les plus importantes discutées a été le problème des mines auquel l'Azerbaïdjan est confronté, l'ouverture des communications et le début des négociations sur un accord de paix. Il a également été convenu d'envoyer une mission de l'UNESCO en Azerbaïdjan et en Arménie.
Osmanov a souligné que le président Ilham Aliyev avait abordé de nombreuses questions importantes dans son discours lors de la réunion :
"Dans son discours, le chef de l'État a souligné le sort des personnes portées disparues pendant la première guerre du Karabagh, ajoutant que l'emplacement des charniers devrait être fourni par l'Arménie avec des coordonnées précises. Lors de la réunion, le président Ilham Aliyev a aussi soulevé la question de la disparition d'un total de 3 890 citoyens azerbaïdjanais, dont 71 enfants, 267 femmes et 326 personnes âgées, durant la première guerre du Karabagh. Comme vous le savez, notre État travaille actuellement durement pour déminer les zones libérées. Malheureusement, le pourcentage d'exactitude des cartes des mines présentées par l'Arménie est très faible. C'est l'un des facteurs qui compliquent notre travail. Au cours de la réunion, le président Ilham Aliyev a accordé une attention particulière à l'augmentation du soutien international à l'Azerbaïdjan dans le déminage des territoires libérés. Je pense que les résultats de la réunion d'hier et les opinions exprimées dans la déclaration sont une autre victoire diplomatique de l'Azerbaïdjan sous la direction du président Ilham Aliyev."
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