Le présentateur du panel, l`ancien Premier ministre de Bosnie-Herzégovine Zlatko Lagumdzija a abordé la nécessité de trouver des sources de radicalisme. Il a également soulevé le problème de migration.
L`ancien Premier ministre de la Hongrie Peter Medgyessy, en se référant au processus de «printemps arabe», a noté qu`il était un processus immature: « Beaucoup de choses, en particulier le problème des migrants n’ont pas été pris en compte. Il est nécessaire de parler ouvertement, bien qu’il n’y a pas d’une solution complète, la cessation de la guerre et des incidents armés va affaiblir significativement la crise migratoire. Cependant, dans tous les cas, la solution définitive à ce problème prendra beaucoup de temps ».
L’ancien président moldave Petru Lucinschi a dit que si l`humanité ne prend pas des mesures efficaces, le problème des migrants ne sera pas résolu: « Il est arrivé au point que la question des migrants a évolué dans le processus de migration des peuples. Il est impossible d`imaginer sa fin. Je pense que nous devons développer le deuxième Plan Marshall, à travers lequel l`Europe est sorti d`une situation problématique, après la Seconde Guerre mondiale » a-t-il noté.
L’ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni a dit qu’elle était d`accord avec l`avis du Président de l`Azerbaïdjan Ilham Aliyev que le monde est dans une période dangereuse.
« Aujourd`hui, le danger n’est pas du côté de l`Europe, il est déjà en Europe elle-même. Les conflits se produisent partout. Aujourd`hui, comme jamais auparavant, nous sommes confrontés à une guerre de religion. Ceci, par exemple, pas une guerre islam-christianisme, mais la guerre des courants au sein de la religion » a-t-elle martelé.
Selon l`ancien Premier ministre roumain Petre Roman, les réfugiés constituent une partie radicale de la migration. L`ancien premier ministre a appelé le monde à prendre des décisions, en tirant les leçons de ce qui s’est produit.
La réunion a été poursuivie sous forme de questions-réponses.
APA
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