Après la première réunion entre la Russie, le Qatar, l`Arabie saoudite et le Venezuela en février, un nouveau round de négociations aura lieu mi-mars, mais cette fois avec la participation de plus de pays.
Si la Russie est en mesure de parvenir à un consensus lors de cette réunion, elle pourra renforcer son rôle de leader sur le marché du pétrole et même contrôler la plupart de l`offre mondiale de pétrole, écrit l`édition.
Avant la crise, l`Arabie saoudite était le principal pays qui déterminait les tendances sur le marché pétrolier, mais actuellement son influence est considérablement affaiblie. En outre, les relations amicales entre l`Arabie saoudite et les Etats-Unis se sont également détériorées après que Washington a soutenu la levée des sanctions contre l`Iran et a signé l`accord sur le programme nucléaire iranien.
La chute des prix du pétrole peuvent contribuer à une coopération plus étroite entre l`Arabie saoudite et la Russie. Bien que les pays ne soient pas parvenus à un accord sur la crise syrienne, la crise pétrolière actuelle pourrait ouvrir la voie à une coopération entre les deux pays.
La participation active de la Russie dans la lutte contre Daech permettrait à Moscou d`obtenir le soutien de l`Irak. En outre, si la Russie est en mesure de négocier un accord entre son allié iranien et l`Arabie saoudite, elle sera alors le chef de file de tous les principaux pays producteurs de pétrole, qui représentent 73% de l`offre mondiale de pétrole, conclut le quotidien allemand.
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