L'Association des Amis de l'Azerbaïdjan déplore la visite provocatrice de Valérie Pécresse au Karabagh

  24 Décembre 2021    Lu: 1013
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Le Président de l’Association des Amis de l’Azerbaïdjan, membre du Parlement, Jérôme LAMBERT a publié une déclaration relative à la visite de la candidate à la présidentielle française et présidente de la région d'Île-de-France, Valérie Pécresse, dans la région azerbaïdjanaise du Karabagh.

« L'Association des Amis de l'Azerbaïdjan déplore la visite provocatrice de Valérie Pécresse, dans la ville de Khankendi en République d'Azerbaïdjan le 22 décembre dernier.

Cette ville du Haut-Karabagh est reconnue par les instances internationales dans le territoire azerbaïdjanais et une visite de ce territoire ne peut se concevoir hors les autorités souveraines de l’Azerbaïdjan.

Si Madame Pécresse souhaite défendre la paix, elle devrait commencer par réviser ses cours d’histoire. Se rendant dans le Haut-Karabagh en bafouant la souveraineté de l'Azerbaïdjan, elle joue la provocation et se disqualifie pour jouer un rôle quelconque dans la consolidation de la paix.

Nous souhaitons rappeler que l’Azerbaïdjan est un pays laïc tout comme la France, et nous ne comprenons donc pas pourquoi les discours, lors de cette tournée électorale, ont dévié sur une prétendue menace religieuse à l’encontre des chrétiens d’Orient ?!

Des chrétiens vivent parfaitement en paix sur le territoire de l’Azerbaïdjan, pays plusieurs fois visité ces dernières années par sa Sainteté le Pape.

Le conflit du Haut-Karabagh était purement un conflit territorial entre deux nations, dont l’une, l’Arménie, avait occupé militairement, pendant trente ans, près de 20% du territoire de l’Azerbaïdjan… et cela malgré les condamnations du Conseil de sécurité de l’ONU.

La reconquête légitime de ces territoires, qui a abouti l’année dernière à la conclusion d’un cessez-le-feu, doit être saluée comme une victoire du droit international. Tout comme le fut aussi la reconquête de l’Alsace Lorraine en 1918 par la France face aux forces d’occupation allemandes.

La France, et ses représentants, afin d’œuvrer à une paix durable, doivent montrer leur impartialité, en respectant les règles élémentaires du droit international.

Madame Pécresse l’a manifestement délibérément oublié dans ses petits calculs politiciens, et elle est loin, en la circonstance, de se montrer digne de la fonction à laquelle elle prétend briguer qui implique des responsabilités dans la marche du Monde et la recherche de la Paix. », lit-on dans la déclaration.


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