Reza Deghati a écrit : « Après avoir tué de nombreux habitants, forcé d'autres à partir pieds nus sans les laisser prendre aucun de leurs biens, l'armée arménienne a occupé Aghdam en 1992. Ils ont pillé des maisons, des bureaux, des magasins, des centres culturels, des musées, des lieux de culte et ont vendu des portes, des fenêtres, des poutres de toit et des conduites d'eau à des hommes d'affaires iraniens et en Arménie.
En tant qu'architecte et après quarante ans d'expérience dans de nombreuses zones de guerre dans le monde, j'ai réalisé que ces destructions n'étaient pas le résultat d'une action militaire, mais de pillages délibérés. Je suis venu dans cette ville florissante et magnifique en mars 1992 pour photographier le massacre de la population d'une ville voisine de « Khodjaly ».»
Le photojournaliste de renommée mondiale a noté qu'après 28 ans, il était revenu à Aghdam le 21 novembre 2020, qui marquait le premier anniversaire de la libération d'Aghdam.
« Je ressens toujours la vague de chocs dans mon esprit et mon âme. J'espère que cela ne se reproduira plus jamais nulle part dans le monde », a ajouté Deghati.
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