Le président de l'Azerbaïdjan a parlé de l'agression arménienne

  11 Octobre 2021    Lu: 632
 Le président de l

Malheureusement, les doubles standards et les approches sélectives appliqués en ce qui concerne les normes et principes du droit international et les décisions des organisations internationales ont eu une incidence négative sur le règlement juste et équitable des conflits dans le monde. L'Azerbaïdjan a également été affecté par une telle attitude sélective au cours des trois dernières décennies.

C'est ce qu'a fait savoir le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev dans son discours prononcé par visioconférence lors de la réunion commémorative consacrée au 60e anniversaire du Mouvement des non-alignés à Belgrade, en Serbie.

Selon le chef d'Etat, bénéficiant des deux poids deux mesures qui règnent dans les relations internationales, l'Arménie, en violation flagrante des normes et principes du droit international, a pu maintenir sous occupation près de 20 pour cent du territoire azerbaïdjanais pendant environ 30 ans ; mené un nettoyage ethnique contre les Azerbaïdjanais, à la fois sur son propre territoire et dans les territoires occupés de l'Azerbaïdjan ; commis le génocide de Khodjaly en février 1992, tuant des centaines de civils dont 106 femmes et 63 enfants ; violé les droits fondamentaux de l’homme, y compris le droit au retour de plus d'un million de réfugiés et de déplacés internes azerbaïdjanais.

« Cependant, l'Arménie n'a fait face à aucune sanction pour son agression militaire et son refus de mettre en œuvre les quatre résolutions adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU en 1993, qui exigeaient le retrait immédiat, complet et inconditionnel des forces armées arméniennes des territoires occupés de l'Azerbaïdjan. Aucune différence n'a été faite entre l'État agresseur et l'État ayant subi l’occupation. Au contraire, l'Arménie consolide l'occupation, commet des crimes de guerre, mène une colonisation illégale et exploite illégalement les ressources naturelles et détruit le patrimoine culturel et religieux du peuple azerbaïdjanais.

Encouragée par l'impunité, l'Arménie est allée encore plus loin en menaçant l'Azerbaïdjan d'une nouvelle guerre pour de nouveaux territoires et en recourant à des provocations militaires le long de la frontière nationale et de l'ancienne ligne de contact.

Le 27 septembre 2020, l'Arménie a lancé une attaque militaire à grande échelle contre l'Azerbaïdjan. En réponse, l'armée azerbaïdjanaise s’est mise à une contre-attaque sur ses propres territoires et libéré ses territoires occupés.

Totalement vaincue au cours de la Guerre patriotique de 44 jours, l'Arménie a dû signer un acte de capitulation le 10 novembre 2020. L'Azerbaïdjan, tout seul, a assuré la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU susmentionnées ; réglé le conflit de 30 ans et restauré son intégrité territoriale et la justice historique par des moyens militaro-politiques. Le conflit du Haut-Karabagh, c’est du passé.

Nous réitérons notre appréciation pour le soutien constant des pays du MNA à l'intégrité territoriale et à la souveraineté de l'Azerbaïdjan. Le soutien de sept pays du MNA en tant que membres non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU pendant la Guerre patriotique a été d'une grande valeur pour nous. Ils n'ont pas permis au Conseil de sécurité de l'ONU de se tromper en adoptant une déclaration de presse unilatérale négligeant les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU de 1993. Ainsi, ces pays ont manifesté leur ferme attachement à la position de principe du MNA découlant de ses documents.

Pendant l'occupation, l'Arménie a délibérément détruit des villes et des villages, tous les sites culturels et religieux de l'Azerbaïdjan dans les territoires occupés. Le but de l'Arménie était d'effacer les traces du peuple azerbaïdjanais vivant dans ces territoires depuis des siècles », a dit M. Ilham Aliyev.

Source: Azertac


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