"Il y avait manifestement dans le logiciel qui pilote les véhicules des morceaux" qui pouvaient fausser les résultats lors des contrôles des émissions atmosphériques, a-t-elle expliqué. Ces "éléments montrent le caractère intentionnel de la fraude", a ajouté la directrice, en précisant que le résultat des investigations avait été transmis au procureur de la République.
La DGGCRF avait ouvert une enquête administrative sur le géant allemand de l`automobile en septembre, après que ce dernier avait avoué avoir truqué les moteurs de 11 millions de voitures diesel dans le monde pour les faire passer pour moins polluantes qu`elles ne le sont.
Cette enquête concernait également 13 autres constructeurs automobiles français et étrangers. Concernant Renault, qui avait fait l`objet d`une perquisition des agents de la DGCCRF en janvier, "les éléments sont toujours en cours d`examen", a déclaré Mme Homobono.
Toutefois "à ce stade, nous n`avons pas mis en évidence la présence de morceaux destinés à tromper les résultats des mesures atmosphériques. A ce stade, il n`y a donc pas de présomption de fraude comparable à ce qui existe sur Volkswagen", a-t-elle indiqué.
"Mais d`autres éléments sont par contre toujours en cours d`analyse", a ajouté la directrice de la DGCCRF.
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