Bakou condamne Erevan pour des déclarations incitant au séparatisme au Karabagh

  03 Septembre 2021    Lu: 930
 Bakou condamne Erevan pour des déclarations incitant au séparatisme au Karabagh

Les tentatives de fomenter des tendances séparatistes agressives sur le territoire azerbaïdjanais seront résolument réprimées, a déclaré jeudi le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le ministère a fait cette déclaration après les propos des responsables arméniens incitant au séparatisme sur le territoire azerbaïdjanais.

Le ministère a fermement condamné les déclarations du Premier ministre arménien et du ministère des Affaires étrangères de ce pays le 2 septembre 2021, qui servent à encourager le séparatisme dans la région du Karabagh de l'Azerbaïdjan.

« De telles actions du pays, qui ne renonce pas à ses revendications infondées sur les territoires de l'Azerbaïdjan existant dans le cadre du droit international et continue de tenter de falsifier l'histoire, viole grossièrement les principes du droit international, ne tire pas de conclusions de la situation déplorable dans lequel il s'est retrouvé en raison de sa politique agressive, sont le résultat d'une imagination malade », indique le communiqué.

Le ministère a souligné que les responsables arméniens peuvent essayer de déformer les faits historiques et la loi autant qu'ils le souhaitent, mais cela ne changera pas la vérité : le Karabagh est le territoire historique de l'Azerbaïdjan, une partie intégrante de son territoire internationalement reconnu.

« Depuis la fin des années 1980, l'Arménie a ouvertement présenté des revendications territoriales sur la région autonome du Haut-Karabagh de l'Azerbaïdjan et a soutenu un séparatisme agressif. On sait que la sécession unilatérale du Karabagh sans l'autorisation de l'Azerbaïdjan contredit la législation soviétique, et ce fait a été confirmé au plus haut niveau constitutionnel, même à cette époque.

Se référant au droit à l'autodétermination, les responsables arméniens ne mentionnent pas que le « référendum sur l'indépendance » organisé par les séparatistes au Karabagh le 10 décembre 1991 a eu lieu sans le consentement de l'Azerbaïdjan, dont la région autonome faisait légalement partie, et sans la participation de la population azerbaïdjanaise de cette région », selon le ministère.

« Les responsables arméniens gardent également le silence sur le fait que pendant près de 30 ans, la région du Karabagh de l'Azerbaïdjan a été sous occupation militaire des forces armées arméniennes et que les droits fondamentaux d'environ un million d'Azerbaïdjanais ont été violés.

Au fil des ans, nous avons exprimé à plusieurs reprises dans nos déclarations officielles ces faits et d'autres, la position injustifiée et destructrice de l'Arménie, les décisions des organisations internationales. L'Azerbaïdjan a fait preuve d'une patience stratégique pendant des décennies en essayant de résoudre le conflit par des négociations. À la suite de la guerre patriotique de 44 jours, qui a commencé en réponse à une autre provocation militaire de l'Arménie, qui n'a pas abandonné la politique d'agression, l'Azerbaïdjan a restauré la justice internationale et son intégrité territoriale. Désormais, les tentatives de revendiquer des territoires contre l'Azerbaïdjan et d'attiser les tendances séparatistes agressives dans nos territoires seront résolument réprimées et une réponse adéquate leur sera donnée », affirme le ministère ajoutant que le comportement destructeur de l'Arménie dans le contexte des nouvelles réalités dans la région n'a non seulement aucune perspective, mais conduit également l'Arménie à l'effondrement.

Azvision.az


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