La Russie aurait pris la décision sur la base de rapports fournis par le renseignement israélien.
Moscou aurait gelé son projet de fournir des batteries de son système de défense aérienne S-300 à l`Iran en raison de rapports du renseignement israélien révélant que Téhéran a transféré d`autres armes russes au Hezbollah, a rapporté samedi le Jerusalem Post citant le quotidien koweitien Al Jarida.
L`Iran avait préalablement accepté de ne pas fournir au groupe chiite libanais des armes russes, mais a, selon le renseignement israélien, violé cet accord en transférant au groupe terroriste des missiles sol-air SA-22.
Israël aurait, selon Al Jarida, montré des preuves de ce transfert aux Russes, ce qui aurait conduit le président Vladimir Poutine à remettre en question ces plans de fournir les systèmes S-300 à l`Iran.
L`accord sur les missiles S-300 fait couler de l`encre depuis plus de six ans. La Russie a affirmé avoir annulé le contrat de vente des missiles de pointe à l`Iran en 2010, suite aux pressions de l`Occident. Mais Poutine a levé cette interdiction après qu`un accord nucléaire a été conclu entre l`Iran et les grandes puissances.
En février, la Russie a nié les rapports suggérant une livraison imminente de missiles à l`Iran, affirmant que Téhéran n`avait pas encore payé pour les armes.
Selon l`article d`Al Jarida, qui cite une source russe de haut niveau, Moscou a en outre insisté pour que l`Iran renonce à soutenir militairement le régime d`Assad en Syrie.
L`Iran est encore soumis à des restrictions de l`ONU concernant l`achat et l`essai de certaines armes. Mais vu que les missiles S-300 sont un système de défense, ils ne violent aucun embargo des Nations Unies sur les armes.
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