Bakou réagit à une déclaration du Premier ministre arménien

  17 Juillet 2021    Lu: 910
 Bakou réagit à une déclaration du Premier ministre arménien

Leyla Abdullayeva, porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la République d'Azerbaïdjan, a répondu aux questions des médias concernant les opinions exprimées par le Premier ministre par intérim d'Arménie Nikol Pashinyan lors d'un briefing avec le président du Conseil européen, Charles Michel.

Mme Abdullayeva a affirmé que les opinions de Nikol Pashinyan, telles que la revendication de l'Azerbaïdjan contre le territoire des pays voisins, la création de tensions frontalières et l'obstruction du processus de délimitation par l'Azerbaïdjan, étaient une autre déclaration, complètement fausse et diffamatoire.

Leyla Abdullayeva a dit: « Ces allégations absurdes sont faites par le chef du pays, qui mène une politique d'agression contre l'Azerbaïdjan depuis près de 30 ans, occupant ses territoires et violant les droits fondamentaux de plus d'un million d'Azerbaïdjanais.

Le Premier ministre de l'Arménie, qui poursuit ses revendications territoriales contre l'Azerbaïdjan sur la base de l'illusion d'une « Grande Arménie » et dont les revendications sont reflétées dans la Constitution du pays, semble essayer de créer des « bases » pour la politique agressive, destructrice et inconciliable de son pays. Nous attirons l'attention de Pashinyan sur le fait que, contrairement à l'Arménie, l'Azerbaïdjan n'a eu de revendication territoriale contre aucun État. L'Azerbaïdjan respecte l'intégrité territoriale des États à l'intérieur de leurs frontières internationalement reconnues et exige que la même approche soit démontrée en ce qui concerne l'Azerbaïdjan.

Dans la mémoire historique nationale du peuple azerbaïdjanais, le territoire de l'Arménie moderne, où nos compatriotes vivaient en tant que peuple historiquement enraciné, s'appelle l'Azerbaïdjan occidental, et comme on le sait, nos compatriotes ont été expulsés de cette région à trois reprises, la dernière fois en 1988. La région de Zanguezour, sa division en parties est et ouest est aussi une réalité historique. Le retour de nos compatriotes dans ces territoires est leur droit le plus naturel. Il ne s'agit pas d'une revendication territoriale, mais du retour des réfugiés dans leurs foyers, comme le contient l'Accord tripartite du 10 novembre 2020.

Quant aux affirmations de Pashinyan selon lesquelles "les tensions frontalières et l'obstruction du processus de délimitation", ce ne sont rien d'autre que l'hypocrisie du Premier ministre par intérim d'Arménie. Se déclarant prêt à normaliser les relations, à entamer le processus de délimitation et de démarcation sur la base des principes du droit international en éliminant le facteur d'occupation de ses territoires, l'Azerbaïdjan, garantissant son intégrité territoriale, a pris des mesures concrètes dans ce sens. En retour, l'Arménie prend la position d'aggraver la situation, le revanchisme et de faire une condition pour la paix. Il n'est pas difficile de prédire les conséquences de cette approche destructrice, qui se manifeste depuis des années, pour l'Arménie.

Azvision.az


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