La question du regroupement familial des mineurs isolés, bloqués à Calais alors que des membres de leur famille sont installés outre-Manche, est aussi un des sujets sensibles des discussions franco-britanniques. Le ministre de l`Intérieur Bernard Cazeneuve a souhaité récemment que les cas de "tous ceux qui ont des attaches en Grande-Bretagne, parmi notamment les mineurs isolés", soient examinés "dans l`équilibre de la relation que nous avons avec la Grande-Bretagne".
A moins de quatre mois du référendum organisé le 23 juin outre-Manche sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l`Union européenne, le risque de "Brexit" ne fait officiellement pas partie des discussions. Mais David Cameron et François Hollande pourraient évoquer cette échéance à haut risque. D`autant que le ministre de l`Economie Emmanuel Macron a suggéré mercredi dans le Financial Times que la France cesserait de retenir les migrants à Calais en cas de Brexit. "Le jour où cette relation (entre la Grande-Bretagne et l`UE) sera rompue, les migrants ne seront plus à Calais".
"Les accords du Touquet sont des accords bilatéraux", a souligné pour sa part Harlem Désir. "Donc il n`y a pas de chantage, ni de menace, mais c`est vrai que nous coopérons plus facilement en étant membres de l`UE que si le Royaume Uni ne l`était plus".
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