Les équipes du Commandement de la garde-côte turque mènent leurs travaux en mer Egée pour empêcher les traversés clandestines.
De même, les équipes de la gendarmerie et de la sécurité ont intensifié leurs opérations à Canakkale, Balikesir, Izmir, Aydin Mugla et Antalya, toutes des provinces côtières, mais aussi, à Edirne et Kirklareli, deux provinces à la frontière de la Bulgarie et de la Grèce.
Alors que les équipes de la garde côte turque ont intercepté 14 500 migrants, en Mer Egée, durant les deux premiers mois de 2016; celles de la gendarmerie et de la sécurité, en ont appréhendé 35 000, avant qu’ils ne prennent la mer.
Ce sont surtout les provinces Canakkale et Izmir qui ont été empruntées par les migrants. A Izmir, près de 12 000 clandestins ont été appréhendés par les équipes de sécurité, contre plus de 15 000, à Canakkale.
Par crainte d’une noyade ou d’une hypothermie, ceux qui n’ont pas osé prendre la mer, ont préféré se diriger vers Edirne et Kirklareli, pour réaliser une traversée clandestine par voie terrestre.
Ainsi, près de 4 000 personnes ont été interceptées, dans chacune de ces deux provinces.
Par ailleurs, près de 1 500 migrants ont été arrêtés à Mugla, plus de 1 000 à Aydin, plus de 2 000 à Balikesir et près de 1 000 à Antalya.
Dans le cadre des opérations de la lutte contre l’immigration clandestine, plus de mille personnes soupçonnées de «trafic humain», ont été arrêtées. Plus de 400 d`entres-elles ont été incarcérées.
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