Le gifleur du président français sera jugé jeudi

  09 Juin 2021    Lu: 536
Le gifleur du président français sera jugé jeudi

L’auteur présumé de l’agression risque une peine pouvant aller jusqu’à 3 ans de prison et 45 mille euros d’amende pour des faits de violences sur personne dépositaire de l’autorité publique

L’homme qui a giflé le Président français, Emmanuel Macron, sera jugé en comparution immédiate jeudi, après avoir été présenté au procureur, selon une information rapportée par la presse locale.

Sa garde à vue, ainsi que celle de son ami qui a filmé la scène, avait été prolongée au terme des premières 24 heures.

Au cours de leur audition, Damien T a expliqué ne pas avoir agi avec préméditation.

Selon BFMTV, il a assuré aux enquêteurs, avoir eu un geste spontané et ni lui, ni son ami, ne font usage de leur droit au silence.

Plus tôt dans la journée, la presse avait par ailleurs révélé que deux armes de poing et un exemplaire de Mein Kampf, avaient été retrouvés chez le deuxième gardé à vue.

Pour rappel, mardi alors qu’il était sur le point d’effectuer un bain de foule pour saluer les citoyens venus à sa rencontre, le chef de l’Etat a été agressé par un homme, qui lui a asséné une gifle en scandant « Montjoie Saint Denis ! À bas la Macronie », référence à l’Action Française (groupuscule d’extrême droite royaliste).

Sur les images, publiées sur les réseaux sociaux et relayées en masse, on aperçoit le chef de l’Etat s’approcher de la foule pour se livrer à une très commune séquence de poignées de main.

Au moment où il arrive à hauteur des citoyens venus à sa rencontre, un homme lui assène une gifle avant l’intervention quasi-immédiate de son service de sécurité et des forces de l’ordre présentes sur les lieux.

L’ensemble de la classe politique française, y compris l’opposition, a immédiatement réagi pour condamner la violence qui a visé Emmanuel Macron.

À l’Assemblée Nationale, le premier ministre Jean Castex a fermement condamné les faits.

« La démocratie ne peut en aucun cas être la violence, l'agression verbale et encore moins physique » a-t-il déclaré face à la représentation nationale.

À noter par ailleurs que le Chef de l’Etat a poursuivi son bain de foule après cet épisode.

L’auteur présumé de l’agression risque une peine pouvant aller jusqu’à 3 ans de prison et 45 mille euros d’amende pour des faits de violences sur personne dépositaire de l’autorité publique.

AA


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