Lavrov: la Russie veut la fermeture des frontières syriennes avec la Turquie

  03 Mars 2016    Lu: 758
Lavrov: la Russie veut la fermeture des frontières syriennes avec la Turquie
Said Musayev, rédacteur responsable pour AzVision en français
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a appelé le 1er Mars pour la fermeture de la frontière de la Syrie avec la Turquie pour couper l`approvisionnement en dehors de "terroristes", notamment par le biais des convois humanitaires.

"Bien entendu, ni dans les accords de cessez-le, ni dans le processus de règlement politique est-il une place pour les terroristes et les extrémistes," Lavrov, a cité par l`AFP à une adresse au Conseil des droits de l`homme de l`ONU à Genève.

"Une tâche très spéciale est de couper l`approvisionnement des terroristes de l`extérieur. A cet effet, il est important de fermer la frontière syro-turque, car à travers cette frontière ces gangs reçoivent des armes, y compris avec des convois humanitaires ", a déclaré Lavrov.

Il a insisté pour qu`une «défaite écrasante de [l`Etat islamique d`Irak et du Levant (ISIL)] ... al-Nusra et ceux de leur genre est une condition préalable nécessaire pour assurer les droits des peuples qui souffrent depuis longtemps de la Syrie» et le reste de la région.

Ses commentaires sont venus après les travailleurs humanitaires sur le 29 février a fait la première livraison de l`aide désespérément nécessaire depuis le début du cessez-le feu fragile de la Syrie il y a quatre jours.

Moscou et Washington ont rédigé un accord de l`arrêt des hostilités soutenu par l`ONU, et les deux pays sont co-présideront un groupe de travail international d`évaluer la façon dont le cessez tient.

Lors d`une réunion antérieure à Genève, le Secrétaire général de l`ONU Ban Ki-moon a remercié Lavrov pour "son rôle important dans la réalisation des progrès récents sur la Syrie", a déclaré un communiqué de l`ONU

"Ils ont convenu de l`importance d`aller de l`avant de toute urgence en même temps sur la mise en œuvre du accord de cessation des hostilités, fournissant une aide humanitaire vitale pour les civils, et de revenir à des négociations politiques," la déclaration encore dit.

L`accord entre-temps ne concerne pas les vastes étendues de territoire détenues par ISIL et la filiale d`Al-Qaïda al-Nusra avant.

Pendant ce temps, l`envoyé spéciale de l`ONU à la Syrie Staffan de Mistura a déclaré à Reuters que les États-Unis et la Russie doivent faire de la cessation des hostilités de la Syrie le travail ou bien il peut être nécessaire de retarder la reprise des pourparlers de paix.

Depuis l`accord pour mettre fin à près de cinq ans de combat est entré en vigueur le 27 février, le gouvernement syrien et l`opposition se sont mutuellement accusés d`avoir violé l`accord, mais les observateurs internationaux ont fait état d`une baisse de la violence.

Sans progrès sur la cessation des hostilités et sur l`accès à l`aide humanitaire, de Mistura a dit qu`il pouvait "légèrement" reporter la prochaine série de pourparlers de paix, qui a été au crayon dans le 7 Mars.

"La décision de savoir s`elles seront le lundi [7 Mars] ou un peu plus tard sera prise dans les prochains jours, en fonction de ce qui se passe sur le terrain", at-il dit.

"Nous ne voulons pas de discussions à Genève pour devenir une discussion sur les infractions ou non du cessez-nous voulons qu`ils répondent effectivement au cœur de tout."

"Donc, nous serons dans les prochains jours analysant dans quelle mesure les deux le-feu et l`accès humanitaire sont venus, de sorte qu`ils ne deviennent pas les otages des négociations et les pourparlers ne deviennent pas des otages pour progresser sur ce point," de Mistura a dit.

Pendant ce temps, le secrétaire d`Etat américain John Kerry a déclaré le 29 février que, bien que des efforts étaient faits pour traquer les violations présumées de la cessation des hostilités en Syrie, il n`y avait actuellement aucune preuve suggérant qu`il déstabiliserait la paix fragile.

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