Le jour de la libération de Choucha, le chef de l'Etat s'est adressé à la nation avec le message «Cher Choucha! Nous te donnerons un nouveau souffle !». Cette semaine, nous avons vu comment ces mots se sont matérialisés. Choucha renaît rapidement tant matériellement que spirituellement, et les traits de la nouvelle perle du Caucase sont déjà visibles sur son visage. Chaque inauguration et cérémonie de pose de la première pierre auxquelles le président a assisté lors de sa visite était symbolique de l'avenir de Choucha. Par exemple, l'ouverture de la sous-station électrique signifiait symboliquement que «Choucha est déjà allumé». La résurgence de la source de Khan Gizi autrefois séchée (ou plutôt qui a été séchée) symbolisait le retour de la vie à Choucha.
Quant à la nouvelle mosquée, elle et son style architectural sont pleins de symboles. Cela a été annoncé personnellement par le président: la mosquée au design moderne, qui combine le style du passé et du futur, se présente sous la forme du chiffre 8, et le double minaret montre le chiffre 11. Autrement dit, le 8 du 11ème mois est la date de la libération de Choucha. Il y avait 17 mosquées à Choucha, mais il n'en reste plus que 3. La construction de la nouvelle mosquée symbolise le retour de la culture et de la spiritualité azerbaïdjanaises à Choucha. Mais la culture et la spiritualité ne consistent pas seulement en religion. Par conséquent, l'école, la galerie d'art, l'école de la créativité - tous représentent un côté de la vie spirituelle, ensemble ils mettent Choucha sur les frontières de la carte spirituelle de l'Azerbaïdjan.
Mais, bien sûr, le plus haut sommet de ce symbolisme a été le festival «Kharybulbul» organisé dans notre capitale culturelle et la première confirmation de son statut.
Partout où notre musique est jouée, il y a l'Azerbaïdjan. Si l'Azerbaïdjan retournait physiquement à Choucha en bottes militaires, son tour spirituel était dans les ailes de la musique. Le festival était comme le message «C'est fini de pleurer pour Choucha, et puis l'ère du chant commence». Cependant, il était impossible de ne pas voir les larmes de joie, de fierté et de bonheur coulant des yeux de beaucoup de personnes dans la plaine de Djydyr.
«Kharybulbul» n'est pas seulement un festival d'art, mais il a également une grande signification politique et sociale. Sans aucun doute, ce festival sera international à l'avenir et des artistes du monde entier viendront à Choucha. Maisle premier festival a réuni les peuples vivant en Azerbaïdjan et a donné un message d'unité et de fraternité: «Nous avons versé notre sang ensemble pour cette terre, et nous chanterons notre chanson ensemble». C'était aussi un spectacle de poing - un poing de soie! Cette fois, les têtes de ceux qui avaient des revendications sur Choucha ont été écrasées avec un «poing de soie». Si la capitale de notre culture a été libérée avec un «poing de fer», elle sera désormais protégée par un «poing de soie».
Comme la libération de Choucha est une démonstration de la puissance militaire de l'Azerbaïdjan, le festival de musique de Kharybulbul a démontré la force intellectuelle et le pouvoir culturel du pays. Cela a été la destruction dans l'arène culturel de ceux qui avaient des revendications sur Choucha. L'ennemi, qui gardait Choucha en captivité, ne pouvait pas créer le moindre exemple montrant sa culture là-bas. Mais dès que l'Azerbaïdjan est revenu dans son ancienne ville, six mois plus tard, il a donné un exemple solennel de «puissance douce». C'était comme un défilé de «puissance douce» de l’Azerbaïdjan à Choucha. Ce n’est pas le travail de tous les États d’organiser un festival aussi magnifique (dans le vrai sens du terme) dans une ville où la vie civile n’a pas encore été entièrement rétablie. Seul le Grand État est capable de le faire.
Si le premier jour du festival était une manifestation d'unité en Azerbaïdjan, le deuxième jour du concert de gala a montré de quoi cette nation est capable et a prouvé la profondeur de son potentiel. L'interprétation des exemples magnifiques de la musique académique nationale au mougham sur une scène, des performances fantastiques dans le vrai sens du terme ont montré la force spirituelle du peuple, l'infinité et le potentiel de son talent au monde entier. Le festival a montré que nous ne sommes pas forts uniquement grâce à notre armée moderne, nos braves soldats. Nous ne sommes pas retournés à Choucha uniquement avec des armes. Nous nous sommes retournés ici avec notre culture. C'était la puissance spirituelle et culturelle de l'Azerbaïdjan qui a été démontrée sur la scène installée dans la plaine de Djydyr.
Le programme a été organisé avec une telle sensibilité et professionnalisme que comme si pendant des siècles la culture azerbaïdjanaise s'était développée pour briller un jour à Choucha, et aujourd'hui est ce jour-là. Les montagnes entourant Choucha et les arbres de la forêt de Topkhana écoutaient la musique azerbaïdjanaise. Nous avons écouté Bayaty-Chiraz des milliers de fois, mais cela n'a jamais semblé aussi efficace. «Qarabağ şikəstəsi» n'a jamais été aussi spectaculaire que la performance interprétée dans la plaine de Djydyr. L'ouverture de l'opéra de «Koroglu» n'a jamais été aussi solennelle, le capriccio «Azerbaïdjan» est si déterminé, le fameux fragment du ballet «Les Sept Beautés» n'a jamais été entendu aussi délicatement. Comme si notre musique attendait ce jour avec notre peuple, se préparait pour ce jour…
Tout ce qui était directement ou indirectement lié à Choucha était retourné à Choucha: Khan Chouchounsky, Bulbul, Djabbar Qaryaghdyoghlou… L'âme s’est réunie symboliquement avec le corps, Choucha est ressuscitée, ravivée…
Et au fait, le sommet des montagnes de Choucha était sans nuages ce jour-là. Comme si la nature voulait également s’ajouter à la liste des symboles.
Lorsque les paroles de Heydar Aliyev - «Je souhaite aller à Choucha avec vous. Nous y irons, croyez-moi, nous y irons! ont été prononcées, on a réalisé en larmes qu'il n'était pas seulement un leader national, un grand leader, mais aussi un prophète qui voyait l'avenir de l'idéologie de l'azerbaïdjanisme.
Ce n'était pas la musique interprétée sur la scène à Choucha, mais l'esprit de l'Azerbaïdjan. Sur des recommandations du Commandant suprême, qui a montré le côté militaire de l'esprit azerbaïdjanais sur le champ de bataille, la Fondation Heydar Aliyev a montré son côté moral sur l'arène culturelle. Puissance dure et puissance douce. «Poing de fer» et «Poing de soie». La combinaison de ces deux facteurs garantira que Choucha restera toujours une ville azerbaïdjanaise. Parce qu'il est impossible de briser un tel esprit.
Vussal Mammadov
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