C'est ce qu'a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une réunion avec le président Ilham Aliyev le 10 mai.
Il a dit qu'un travail conjoint visant à se concentrer sur les aspects économiques de la résolution du conflit, qui s'est prolongé en temps voulu, créait un cadre optimal pour cela.
«Et bien sûr, les questions sont également liées à la solution des conséquences humanitaires de la guerre. Vous avez évoqué les prisonniers de guerre, le fait de ne permettre aucun abus lié au patrimoine historique, au patrimoine religieux. Nous voulons vraiment aider à résoudre cela de la manière la plus constructive possible.
Et l'UNESCO, en tant qu'organisation responsable de la préservation du patrimoine culturel international, souhaite participer à ces efforts. Nous sommes prêts à aider à créer les conditions qui rendront cela possible. Il existe d’autres organisations internationales prêtes à vous aider. Naturellement, nous devons tenir compte de la position des parties intéressées dans les accords sur ce point. Et si nous prenons en compte le contexte général des relations, alors je suis tout à fait d'accord avec vous que maintenant, à ce stade, il y a probablement, comme dans toute autre situation de conflit, situation post-conflit, des aspects associés à la projection de tout ce qui se passe sur les processus politiques internes.
Mais je suis d'accord avec vous à 100%, cher Ilham Heydarovich, que la rhétorique, qui est si peu constructive, hostile, n'aide pas la question. Et nous nous efforcerons de contribuer à faire en sorte que les accords en question, qui ont été conclus par les deux présidents et le Premier ministre arménien, soient mis en œuvre dans des conditions propices à des résultats constructifs», a conclu le chef de la diplomatie russe.
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