L'article souligne que la guerre entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie a cassé quelque chose dans la relation bilatérale entre la France et l’Azerbaïdjan. La Turquie a soutenue Bakou dans la guerre, tandis que Paris penchait du côté d'Erevan: «Aujourd’hui les grands groupes français craignent d’être écartés du gigantesque chantier de reconstruction de Karabagh, ou Bakou injecte cette année 1.1 milliard d’euros».
Il a été noté que grâce à la politique du président Ilham Aliyev, l'Azerbaïdjan avait libéré ses terres et que les travaux de reconstruction avaient commencé dans les zones libérées. L’article note également que la construction de l'aéroport du Karabagh sera achevée à la fin du mois d'août. Il desservira la ville de Choucha, la perle du Karabakh. Cet aéroport sera le deuxième aéroport le plus important d'Azerbaïdjan après l'aéroport de Bakou. Les entreprises turques sont activement impliquées dans la restauration des territoires libérés.
«Paris cherche discrètement à rééquilibrer sa position dans le Caucase et a dépêché en éclaireur le secrétaire d'Etat auprès du ministère de l’Europe et des affaires étrangères de la France, Jean -Baptiste Lemoyne, le 27 janvier.
Selon plusieurs sources politiques françaises et azerbaïdjanaises, le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, prépare un voyage à Bakou «dans les prochaines semaines». Le Quai d’Orsay ne confirme pas pour l'instant», dit l’article.