Basket: Strasbourg signe un exploit en Euroligue face à Fenerbahçe

  24 Octobre 2015    Lu: 538
Basket: Strasbourg signe un exploit en Euroligue face à Fenerbahçe
La SIG a surclassé le Fenerbahçe Istanbul (91-70), lors de la 2e journée de l’Euroligue.

Des sourires sur tous les visages. « Heureux ? Oui, je le suis », avoue Kyle Weems après la superbe victoire de la SIG sur le Fenerbahçe Istanbul (91-70), vendredi lors de la 2e journée de l’Euroligue. Vincent Collet savoure. « Que de chemin parcouru entre la semaine dernière [revers face à l’Etoile Rouge de Belgrade 81-59] et ce soir ! Le miracle du basket ! », lance le coach de la SIG. Zeljko Obradovic a lui la mine sombre.

Anxieux le coach du club turc après ce revers ? « Non, je ne suis pas content », assène-t-il en souriant. « Je pense que les entraînements du Fener vont être durs dans les prochains jours », grimace Collet.

Pour la SIG, cette victoire est son plus grand exploit en Coupe d’Europe. « Au départ de l’Euroligue, je ne pensais pas qu’on prendrait ce succès-là. Le gagner de 20 points ? C’était improbable (sourire) ! Seul un fou pouvait le parier », avoue Collet. Le technicien strasbourgeois reconnaît toutefois que le début de saison leur est profitable. « La chose n’arrivera plus après. »

Ce n’était pas « Illstanbul » côté ambiance

En attendant, la SIG a dominé le Fenerbahçe au rebond. « Aussi dans la motivation, la concentration », poursuit en pestant Obradovic. Collet souligne la « réussite maximale » de son équipe avec notamment un beau 11/21 à 3 points dont 4/5 pour Weems, auteur de 22 points. Malgré les 10 points d’avance à la fin du troisième quart-temps, l’entraîneur strasbourgeois reconnaît qu’il craignait le scénario « où le club français finit par lâcher ». Strasbourg a tenu. Mieux, elle a fait enfler le score.

Du côté de l’ambiance, on s’attendait à ce que le Rhenus se transforme en « Illstanbul » avec les 1.500 supporters turcs présents. Il n’en a rien été. S’ils ont fait du bruit, le public strasbourgeois a répondu présent et régulièrement a couvert les chants à la gloire des Marine et Jaune. « L’ambiance était belle », souligne Obradovic.

Grâce à ce succès, la SIG se relance en Euroligue. Le club doit maintenant aller chercher un succès au Bayern ou au Khimki Moscou pour espérer avoir un possible avenir dans le Top 16. « On ne peut se laisser bercer », annonce Collet. La route qui y mène au deuxième tour de l’Euroligue va être pavée de rendez-vous copieux.

Notamment un à Istanbul, le 26 novembre. « Il faudra qu’on y soit très solide car le retour de bâton sera douloureux », se marre Collet. Le coach de la SIG n’avait pas l’intention de perdre son sourire vendredi soir.

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