L'article du journaliste italien Emanuel Pietrobon souligne que la fin de la deuxième guerre du Karabagh en novembre 2020 a permis à l'Azerbaïdjan de retrouver sa souveraineté sur les territoires occupés par l'Arménie pendant près de 30 ans, et pour la première fois depuis 1992, des festivités de Novrouz avaient eu lieu dans le ville de Choucha.
L'auteur note qu'immédiatement après la guerre, qui a abouti à la libération des territoires azerbaïdjanais occupés au début des années 1990, le président Ilham Aliyev a établi une feuille de route pour la restauration des territoires libérés et des infrastructures de transport reliant Nakhitchevan à la partie principale de l'Azerbaïdjan.
Le journaliste italien a noté que les dirigeants arméniens retardaient délibérément la création du couloir de Zangazour afin d'empêcher la restauration des liaisons de transport entre Nakhitchevan et la partie principale de l'Azerbaïdjan et ignoraient la coopération sur des questions fondamentales telles que le déminage des territoires importants pour la mise en œuvre des projets prévus.
«Plus de trois mois se sont écoulés depuis la fin de la deuxième guerre du Karabagh, cependant, l'Arménie n'a pas encore fourni les cartes des zones minées à l'Azerbaïdjan. Une telle initiative de l'Arménie entraîne de graves conséquences pour l'Azerbaïdjan et la Russie. À ce jour, plus de 17 000 explosifs ont été neutralisés au Karabagh, mais il y a eu des morts et des blessés parmi les soldats de la paix russes lors d'opérations de déminage», ajoute Pietrobon.
Le journaliste souligne également que les explosions de mines ont coûté la vie à 12 civils azerbaïdjanais et fait 14 autres blessés depuis décembre 2020.
Il ajoute que les représentants de la société civile azerbaïdjanaise ont déjà appelé la communauté mondiale, les organisations internationales, y compris le secrétaire général des Nations Unies, le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, le Conseil de l'Europe et l'Union européenne, exigeant une pression sur l'Arménie pour qu'elle fournisse des cartes des zones minées.
Pietrobon souligne que l’Italie, qui participe activement à la restauration du Haut-Karabagh libéré et est un partenaire clé de l’Azerbaïdjan dans de nombreux domaines, n’a pas été indifférente aux appels de ce dernier.
Le journaliste rappelle également que le 2 mars, la Commission permanente des affaires étrangères de la Chambre des députés italienne a adopté une résolution saluant le plein respect par Bakou de la déclaration du 9 novembre 2020 [sur la fin des hostilités au Haut-Karabagh] et exhortant Erevan à prendre des mesures constructives pour assurer la paix et protéger les civils.
Tags: Azerbaïdjan Karabagh Italie
