«La fourniture de gaz naturel à l'Italie, ainsi qu'à la Bulgarie et à la Grèce via TAP a commencé le 31 décembre 2020. La mise en service du Corridor gazier Sud est un résultat pratique du partenariat stratégique avec l'Union européenne», a souligné Baïramov.
Le ministre a noté que l'Azerbaïdjan avait pris les engagements financiers les plus importants dans la construction du Corridor gazier sud:
«En fournissant du gaz à l'UE à partir de sources alternatives, le Corridor gazier sud contribue de manière concrète, claire et prévisible aux objectifs de l'UE en matière de sécurité énergétique et de transition énergétique, ce qui aide à accroître la compétitivité des prix sur le marché européen du gaz naturel. Cette réalisation remarquable est le fruit d'efforts étroits et d'une coordination efficace entre toutes les parties prenantes du Corridor gazier sud dans les chaînes de production, de transit et de consommation. Ce méga-projet n'a pas été facile à mettre en œuvre. Nous avons surmonté tous les obstacles grâce à la forte détermination et au soutien du gouvernement italien.»
Selon le ministre, le temps a prouvé que la partie italienne avait raison de soutenir le TAP. Djeyhoun Baïramov a souligné que la mise en service complète du Corridor gazier sud n'était pas la fin et que l'Azerbaïdjan continuerait à développer ses ressources énergétiques, en accordant une attention particulière aux gisements de gaz prometteurs.
Le ministre a donné un exemple du protocole d'accord sur le développement conjoint du champ de Dostlug dans la mer Caspienne, signé entre l'Azerbaïdjan et le Turkménistan le 21 janvier de cette année dans le cadre de l'approvisionnement en énergie de l'UE:
«C'est le début d'une nouvelle étape importante dans une coopération régionale plus large. Nous sommes prêts à coopérer avec nos partenaires européens pour fournir du gaz naturel de l'Azerbaïdjan aux Balkans occidentaux. Cependant, il convient de noter que les entreprises énergétiques sont désormais plus intéressées par les projets d'énergie renouvelable.»
«Nous avons lancé le concept d'énergie verte dans les territoires libérés de l'Azerbaïdjan, qui nous permettrait de passer progressivement à un bilan énergétique plus propre, en utilisant un large éventail de sources telles que l'hydroélectricité, l'énergie solaire et éolienne. Notre vision claire, soutenue par la politique saine, incite les investisseurs étrangers à investir dans les énergies renouvelables», a-t-il dit.
Le ministre a rappelé que l'Azerbaïdjan avait déjà créé une base juridique pour la coopération avec l'Italie dans le domaine de «l'énergie verte» et des sources d'énergie renouvelables.
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