Le verset de Khagani sur les ruines de Madain, «Celui qui ne pleure pas ici est très drôle», peut être appliqué à Aghdam ou pas. D'une part, les larmes me viennent involontairement quand je regarde la vue de la ville devenue des ruines classiques. Mais d'un autre côté, comprendre sa liberté crée un sentiment de joie et de fierté. Ainsi, on se trouve parmi des émotions conflictuelles.
Aghdam, avec sa situation actuelle, signifie l'expression anglais «ghost town» («ville fantôme»). Ici, vous pouvez tourner un film post-apocalyptique sans avoir besoin de décor. Le film montre généralement les destructions après une guerre nucléaire comme le paysage d'Aghdam après des Arméniens. Mais le sort de cette ville montre qu'il existe une force plus destructrice dans le monde que les armes nucléaires: ce sont des groupes qui se prétendent être civilisés et culturels, et dont la nature prédatrice éclate comme un volcan quand une opportunité se présente. Dans ce cas, on parle plus précisément des Arméniens. En parlant du volcan, les maisons de Pompéi découvertes sous les cendres étaient en meilleur état que les murs à moitié détruits d'Aghdam. Cela signifie que même la catastrophe naturelle la plus terrible perd face à la barbarie arménienne en raison de son facteur destructeur.
La guerre a détruit Aghdam, mais Aghdam n'a pas été détruit par la guerre. Ces murs à moitié détruits ne se sont pas effondrés à la suite de l'explosion d'un obus. Quand les barbares sont entrés dans Rome, ils ont vu ses statues, ses fontaines et ses palais, et sans savoir quoi faire de tout cela, ils les ont simplement détruit, brûlé et sont partis. Des Arméniens ont fait de même avec Aghdam: ils ont simplement détruit l'une des zones résidentielles les plus développées du Karabagh parce qu'ils ne savaient pas quoi faire de la ville qu'ils avaient prise. Une explosion nucléaire de vrai visage arménien s'est produite ici. Et le rayonnement du caractère arménien a transformé Aghdam en une ville fantôme.
Il existe un déséquilibre étrange entre les ruines d'Aghdam et la nature autour de soi. C'est comme si la nature voulait dire qu'une ville construite dans un tel endroit ne devrait pas être dans cet état. Et il semble que la nature elle-même voulait que des Arméniens quittent cette ville dévastée, et les a même aidés d'une manière ou d'une autre. Il paraît que la nature elle-même nettoierait tôt ou tard la région de la créature avec une grande inondation ou une tempête de neige, et guérirait ses propres blessures …
Des sources d'information arméniennes qualifient souvent l'enlèvement d'un panneau par un soldat azerbaïdjanais dans les terres libérées comme «de la sauvagerie, de la barbarie». Cependant, ils ont eux-mêmes dévasté une ville entière. Si enlever un panneau qui sert à la fraude est «de la sauvagerie», alors à quoi sert de transformer une grande ville développée en «ville fantôme», comment faut-il l'appeler?!
... En regardant les ruines d'Aghdam, je pense involontairement que quelle étrange arme a créé ces étranges destructions?! Une explosion nucléaire ressemblerait à ces ruines similaires, mais aucune arme nucléaire n'a été utilisée. Il y a donc une autre force destructrice qui a le même effet. Et si l'humanité a peur des armes nucléaires et tente de les interdire, il est nécessaire d'interdire «l'arme» qui a fait d'Aghdam une ville en ruine. L'apocalypse nucléaire peut-être n'arrivera jamais, mais si la barbarie, renforcée par le fascisme, n'est pas empêchée, elle peut encore transformer de nombreuses villes en fantômes.
Vussal Mammadov
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