Lors de son intervention à la cérémonie, l’ambassadeur Elman Abdoullayev a souligné que le génocide de Khodjaly était entré dans l’histoire de l’Azerbaïdjan comme l’une des pages les plus terribles et tragiques. «Le 26 février 1992, les troupes armées arméniennes ont commis un génocide contre la population civile de la ville de Khodjaly. Au moins 613 Azerbaïdjanais innocents, dont 63 enfants, 70 personnes âgées ont été tués avec une cruauté inhumaine. 8 familles ont été exterminées, 25 enfants ont perdu leurs deux parents et 130 enfants ont perdu un de leurs parents. Le président arménien Serge Sarkissian a avoué ouvertement, lors d’une interview sur ce génocide commis contre les Azerbaïdjanais, que des personnes innocentes avaient été tuées par les Arméniens», a fait savoir l’ambassadeur. «Des organisations internationales et intergouvernementales, ainsi que des agences de presse prestigieuses ont qualifié le massacre perpétré à Khodjaly de crime et férocité contre l’humanité», a-t-il poursuivi.
Le discours de l’ambassadeur a été suivi de la projection d’un documentaire sur le génocide de Khodjaly.
Le professeur de l’Université d’ Addis-Abeba, Abera Degfa a fait une présentation sur la justification juridique du génocide de Khodjaly. «Les victimes du génocide de Khodjaly avaient été visées parce qu’ils étaient Azerbaïdjanais», a précisé A. Degfa, analysant les aspects juridiques du génocide de Khodjaly et citant les recherches des organisations internationales, ainsi que les conventions pertinentes.
A l’issue de la cérémonie, les participants ont regardé un stand de photos reflétant les crimes commis par les Arméniens pendant le génocide de Khodjaly, installé à l’entrée de la salle d’Afrique.
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