Boire de l`alcool affecte l`enfant à naître et les générations futures
Le constat vient de chercheurs de la Binghamton University (Etats-Unis), dont les résultats ont été publiés dans la revue Alcoholism : Clinical and Experimental Research.
Un verre de vin à quatre reprises suffit à faire des dégâts
Ils ont pour cela fait boire à des femmes rats enceintes l’équivalent d’un verre de vin, quatre jours de suite, entre le 17e et le 20e jour de grossesse, ce qui correspond au deuxième trimestre pour les femmes.
Bilan : « quand une mère consomme l’équivalent d’un verre de vin quatre fois pendant la grossesse, sa progéniture et la progéniture de celle-ci, jusqu’à la troisième génération, sera davantage attiré par l’alcool et moins sensible à ces effets, » explique le Dr Cameron, professeur en psychologie à la Binghamton University.
Des risques accrus de dépendance à l’alcool
Cette consommation, même à petite dose, par les femmes enceintes, augmenterait donc le risque que leurs enfants mais aussi leurs petits-enfants deviennent dépendants à l’alcool.
Selon le stade de la grossesse, l’alcool agit comme une toxine et altère les différentes étapes de développement, touchant particulièrement le système nerveux du bébé, précise Le Parisien.
Avec, à la clé, des malformations comme une boîte crânienne plus petite, un nez court et aplati, une lèvre supérieure fine, une diminution du réflexe de succion, et par la suite, des troubles de l’apprentissage et de l’attention, une hyperactivité et de l’agressivité.