Des responsables militaires du camp gouvernemental au Yémen ont accusé samedi les rebelles Houthis d'utiliser des civils comme boucliers humains lors de leur offensive pour prendre la ville de Marib aux forces loyalistes.
Les Houthis, soutenus par l'Iran, tentent de s'emparer depuis plus d'un an de Marib (120 km à l'est de la capitale Sanaa), une ville située près de champs pétroliers et dernier bastion du pouvoir dans le nord du pays en guerre. Après une accalmie, ils ont repris le 8 février cette offensive contre les forces gouvernementales, appuyées par une coalition dirigée par l'Arabie saoudite. Des responsables militaires dans le camp gouvernemental ont affirmé à l'AFP que les rebelles utilisaient des civils du camp de déplacés d'Al-Zor «comme boucliers humains» après la prise de cette ville à l'est de Sanaa plus tôt cette semaine.
Jeudi, l'émissaire de l'ONU pour le Yémen, Martin Griffiths, a appelé les deux parties à cesser les combats, mettant en garde contre un désastre humanitaire. , a-t-il dit. (AFP)