Le président américain, Barack Obama, a souligné jeudi que le succès de l’accord de «cessation des hostilités» dépend notamment du respect de la Russie et du régime syrien de leurs engagements, considérant que le président du régime syrien, Bachar al-Assad, n’a plus de place dans l’avenir de ce pays.
Obama a ajouté, lors d’une conférence de presse tenue hier, jeudi, à la Maison Blanche, que l’intervention militaire russe a renforcé le régime syrien, tout en aggravant la situation humanitaire dans le pays.
Le chef d’Etat américain a déclaré que la Syrie ne souffre pas seulement d’une guerre intérieure, mais aussi de plusieurs guerres par procuration qui dénotent des désaccords politiques et religieux profonds en Syrie.
Obama s’est dit conscient des difficultés actuelles. «Nous savons que beaucoup sont sceptiques, mais si nous ne faisons pas tous les efforts possibles, l’histoire nous jugera », a-t-il dit.
Les Etats-Unis et la Russie, qui président le groupe de soutien international à la Syrie avaient annoncé, lundi dernier, qu’un cessez-le-feu entrera en vigueur en Syrie à compter du samedi 27 février courant. Daech, le Front al-Nosra et les autres groupes terroristes sont exclus de cet accord.
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