C’est ce qu’a révélé mercredi Richard Legendre, vice-président exécutif, opérations soccer et Stade Saputo. Non seulement l’attaquant ivoirien a-t-il grandement contribué aux succès de l’équipe sur le terrain — comme en témoignent ses neuf buts en 10 matchs —, mais son arrivée a eu des répercussions dans les coffres de l’organisation.
L’Impact disputera dimanche face au Toronto FC son cinquième match à guichets fermés à ses six dernières rencontres locales. D’ailleurs, son beau parcours en Ligue des Champions, en Championnat canadien et lors des matchs de saison régulière lui permettront d’établir une marque à 460 000 spectateurs.
« Ce sera l’année où nous aurons attiré le plus de spectateurs, devançant 2012 et ses 420 000 spectateurs, a noté Legendre. C’est une amélioration, mais il faut nuancer, car du point de vue des revenus tirés des ventes de billets, ce n’est pas notre meilleure année, car le coût moyen du billet est moindre qu’en 2012 […] et que nous avons moins d’abonnements saisonniers que dans le passé. »
Effet durable
Mais à ce chapitre aussi, les choses vont bon train.
« On voit qu’il commence à y avoir un effet durable : un mois, jour pour jour, après le début de la campagne de vente d’abonnements pour 2016, nous avons battu notre record du taux de renouvellement avec 84 % de clients qui reviennent, du jamais vu depuis notre arrivée en MLS. Notre meilleur score était de 81 % je crois. Ce qui est également intéressant, c’est que nous avons notre meilleur chiffre — après un mois seulement — de nouveaux détenteurs d’abonnements, à près de 2000. Le plus que nous avions eu dans le passé était près de 1700. On sent vraiment un revirement au niveau de la popularité de l’Impact et beaucoup, beaucoup d’intérêt de la part des partisans. »
Ces chiffres laissent croire à Legendre que le club comptera en 2016 son plus grand nombre de détenteurs d’abonnements. Jusqu’ici, l’Impact n’a jamais dépassé la barre des 8400. Par contre, au niveau des abonnements corporatifs, il reste du travail à faire.
« C’est là où doit continuer de faire du progrès. Mais on voit parmi nos nouveaux détenteurs qu’il y a des clients corporatifs. Ces gens-là, ce qu’ils veulent, c’est investir là où il y a du monde. Ce qui s’est passé dans les derniers deux mois, c’est remarquable. Il y a une progression, mais on a encore besoin de temps. Nous en avons, c’est ce qui est très
À la boutique aussi
L’effet Drogba a aussi gonflé la vente de produits dérivés de l’Impact. « Tous les indicateurs de performance ont été améliorés dans les dernières semaines. Qu’on parle de ventes de maillots — évidemment, celui de Drogba, on aurait pu en vendre plus si on en avait eu plus, et nous en aurons plus —, nos revenus de ventes aux concessions, les cotes d’écoute, nos performances sur les réseaux sociaux se sont améliorées… C’est sur tous les fronts qu’on sent une énergie et une fierté nouvelles. Ce que je dis aux gens, c’est que nous avons une toute nouvelle équipe, et qu’elle sera de retour en 2016. »
L’Impact est sur une lancée depuis l’arrivée de Drogba : au cours des 10 matchs qu’il a disputés, l’équipe a conservé une fiche de 6-2-2, remportant notamment ses deux derniers matchs à l’étranger et ses quatre derniers à domicile. Une victoire contre le TFC dimanche permettrait à l’Impact de livrer le premier tour éliminatoire à domicile, un avantage indéniable sur le terrain, mais également au niveau des revenus non planifiés pour Legendre et son équipe.
Si jamais l’équipe allait plus loin en séries — surtout en finale de conférence, qui serait disputée dans la dernière semaine de novembre —, elle évaluera la pertinence de transférer ce match au Stade olympique. Pour l’instant, c’est toutefois le Stade Saputo qui est priorisé.
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