"La déclaration du porte-parole de l'Union européenne (UE) à propos de la libération de 5 militaires arméniens est surprenante. Comme on le sait, les otages azerbaïdjanais Dilgam Asgarov et Chahbaz Gouliyev ont été détenus par l'Arménie pendant environ 7 ans et l'UE est restée indifférent à cette situation.
Nous tenons à souligner qu'à ce jour, l'UE n'a fait aucune déclaration et n'a exprimé aucune réaction au fait qu'au cours des dernières opérations militaires, l'Arménie, utilisant des missiles "Smerch", visant des civils pacifiques azerbaïdjanais, a tué plus de 100 civils et plus de 4 000 Azerbaïdjanais ont disparu pendant la première guerre du Karabagh.
Nous souhaitons rappeler à l'UE que 62 personnes qui ont été introduites délibérément dans les territoires libérés de l'Azerbaïdjan n'étaient pas des prisonniers de guerre. Ce sont des militaires arméniens envoyés en Azerbaïdjan près de 20 jours après la guerre, après la signature d'une déclaration trilatérale sur la cessation des hostilités. Ils ont envahi les territoires où se trouvait l'armée azerbaïdjanaise. Les militaires azerbaïdjanais Touran Aliyev, Rahil Akbarov, Hajirza Rzayev, Ragib Azizov ont été tués et un civil Seymour Rzayev a été gravement blessé à la suite d’actes terroristes commis par ce groupe terroriste-saboteur.
Ces personnes ne sont considérées comme des prisonniers de guerre ni en vertu du droit international humanitaire ni en vertu d’aucune convention. Conformément à la législation pertinente de la République d'Azerbaïdjan, ces personnes qui ont commis des actes de terrorisme ont été poursuivies et leur enquête est en cours.
Il est inacceptable que le responsable de l'UE parle de cette manière avec l'Azerbaïdjan. L'Azerbaïdjan n'accepte que des relations égales. Quiconque essaiera de parler à l'Azerbaïdjan de cette manière recevra une réponse adéquate.
Nous tenons à noter que cette approche unilatérale et à double standard pourrait nuire aux relations de l'UE avec l'Azerbaïdjan", lit-on dans la déclaration du ministère des Affaires étrangères.
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