Amazon: si vous n’êtes pas content, envoyez un mail à Jeff Bezos

  23 Octobre 2015    Lu: 454
Amazon: si vous n’êtes pas content, envoyez un mail à Jeff Bezos
Jeff Bezos, le patron d’Amazon, a répondu dans une note interne à l’enquête au vitriol publiée par le New York Times. "Je ne reconnais pas cet Amazon", dit le PDG avant d’inciter les salariés à lui écrire un mail directement pour dénoncer les dérives.

Sans aucun doute, l’entreprise décrite par le New York Times fait peur. Rythme de travail effréné, employés fichés, délation encouragée… Amazon n’est pas un lieu où il fait bon travailler à en croire le tableau dépeint par les journalistes. D’après les témoignages qu’ils ont rassemblés, les semaines de 80h ne seraient pas rares tout comme les messages reçus après minuit ou le week-end. Pour travailler chez Amazon, il faudrait être toujours disponible. L’entreprise utiliserait même un logiciel pour noter ses salariés et repérer plus facilement ceux à mettre à la porte.

Souffrir d’une maladie, faire une fausse couche ou subir une crise personnelle n’aiderait pas à remonter dans le classement et dans l’estime des dirigeants… Tout comme l’avis négatif de ses collègues. Un outil permettrait ainsi à n’importe quel salarié d’Amazon de commenter le travail d’un autre salarié. "Presque toutes les personnes avec qui je travaille, je les ai vues pleurer à leur bureau", raconte un employé de l’entreprise. Ces accusations, Jeff Bezos, le PDG d’Amazon, les réfute en bloc. Les témoignages rapportés par les journalistes ? "Des anecdotes isolées" pour le dirigeant.

"Cet article ne décrit pas l’Amazon que je connais ni les Amazoniens attentionnés avec qui je travaille tous les jours", écrit-il dans une note envoyée en interne à l`ensemble des salariés. "Je crois vraiment qu’il faudrait être fou pour rester dans une entreprise qui serait vraiment comme celle décrite pas le New York Times". Jeff Bezos, sûr de lui, incite même ses employés à aller lire avec attention l’article en question (et la réponse apportée par un salarié sur Linkedin). Et comme pour prouver sa bonne foi, il les invite à contacter les ressources humaines ou à lui envoyer un mail directement pour dénoncer toute dérive. "Même si ils sont rares ou isolés, nous devons avoir une tolérance zéro face à de tels manques d’empathie".

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