Nikol Pashinyan a écrit qu'il attendait le retour des militaires du Haut-Karabagh à Erevan et les a appelés à résoudre le problème de ceux qui «pleurent au pied du mur» en Arménie:
«J'ai vu des dizaines de vidéos de militaires sur la ligne de front. J'ai été étonné par leur réflexion profonde. Vous avez raison. Je vous attends à Erevan pour résoudre complètement les problèmes de ceux qui pleurent au pied du mur.»
L'appel vindicatif et agressif du Premier ministre a semé la confusion en Arménie. Non seulement les Arméniens ordinaires, mais toute la société est contre Nikol, l'accusant de tromper le peuple. Les politiciens craignent qu'une telle réflexion conduise à une guerre civile dans le pays.
Fait intéressant, la propre équipe de Pashinyan s'est également opposée à lui. Hier, le chef du bureau du vice-Premier ministre Tigran Avinyan, Varag Siseryan, a démissionné. Les opinions bien connues de Nikol Pashinyan ont été citées comme raison de sa démission.
Varag Siseryan a écrit sur son compte de réseau social qu'il avait démissionné et condamné les menaces de Pashinyan contre l'opposition.
Certains députés ont rejoint les manifestants. Immédiatement après les menaces de Pashinyan, trois députés ont annoncé leur démission. Gayan Abrahamyan, qui a été élu député du parti «Mon pas» de Pashinyan, a déclaré qu'il avait démissionné.
«Ces jours-ci, j'ai tout mis en œuvre pour alléger la situation, mais désormais je considère mon activité de parlementaire épuisée. Je m'excuse pour de nombreuses erreurs», a écrit Abrahamyan.
Un autre député, Tagui Tovmasyan, a également annoncé sa démission: «Notre équipe politique fait des erreurs les unes après les autres. Au lieu de comprendre nos erreurs, d'essayer de calmer la situation par le dialogue, d'essayer de stabiliser la situation tendue, nous prenons des mesures qui sapent les fondements de l'État.»
Gayane Abrahamyan et Lusine Badalyan, membres du parlement arménien du parti «Mon pas», ont également démissionné.
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