Démontrant son caractère humain, l'Etat azerbaïdjanais a prolongé cette période jusqu'au 25 novembre, à la demande du président russe Vladimir Poutine. Cependant, pendant l'occupation de Kelbedjer en 1993, les unités militaires arméniennes n'ont donné à la population que 10 heures pour quitter la région. Néanmoins, l'Azerbaïdjan a de nouveau fait preuve d'humanisme et a accepté d'attendre encore 10 jours.
En prenant cette décision, la partie azerbaïdjanaise a tenu compte du fait que la région de Kelbedjer couvrit une vaste zone géographique, de la complexité du terrain, de la dégradation des conditions météorologiques et du fait qu'il n'y a qu'une seule route pour sortir de la région.
En outre, il a été tenu compte du fait que les troupes arméniennes présentes sur le territoire de la région occupée d’Aghdam étaient forcées d’emprunter la route de Kelbedjer pour quitter le Karabagh. Les capacités techniques de la route reliant Kelbedjer à l'Arménie ne permettent pas de mouvements massifs de personnes, donc, de gros embouteillages et retards sont observés.
Une décision aussi humaine prouve une fois de plus que, contrairement à l’Arménie, l’Azerbaïdjan respecte pleinement les règles de la guerre et de la paix. L'armée azerbaïdjanaise, qui n'a pas ciblé les civils et les localités pendant les opérations militaires, crée maintenant les conditions d'une évacuation pacifique et sûre de la région.
Malheureusement, dans le contexte de l'approche humaniste de l'Azerbaïdjan, les Arméniens brûlent des maisons et des biens civils à Kelbedjer, détruisant des arbres dans les forêts et commettant une terreur environnementale. Cette barbarie se déroule devant les yeux des médias étrangers et de la communauté mondiale.
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