M. Davutoğlu a commenté les assertions faisant part « d’attaques au cours des meetings du parti de la justice et du développement (AKP) rapporté sur les médias sociaux à la veille des meetings à Şanlıurfa et Kayseri.
« Des dizaines de milliers de participants sont venues. Les habitants d’Urfa et de Kayseri ne les ont même pas pris en compte, cela ne les a pas effrayé » a-t-il affirmé.
Questionné sur la polarisation de la société, M. Davutoğlu a remarqué qu’il n’avait pas prononcé un seul mot incitant à la polarisation, à la discrimination en Turquie depuis sa nomination au poste de Premier ministre.
« Je suis prêt à rendre des comptes » a dit le Premier ministre.
M. Davutoğlu a aussi répondu aux questions se portant à la lutte contre le terrorisme. La lutte contre la terreur continuera jusqu’à ce que l’organisation de terreur enterre leurs armes, a-t-il soutenu, en ajoutant :
« Si vous tuez deux policiers à Ceylanpınar, nos soldats à Adıyaman, si vous vous permettez de proclamer l’autonomie en ne reconnaissant pas le régime de droit en Turquie, nous, nous patienterons une fois, deux fois, puis nous dirons « Une minute ». Cette « minute » est l’opération pour la paix et la démocratie lancée le 23 juillet. Cette opération pour la paix et la démocratie se poursuivra jusqu’à la fin ».
Il a pointé deux milieux aspirant à saboter le processus de résolution : le premier, les barons de la terreur profitant du trafic de drogue et de la traite des êtres humains, le second, certains milieux à l’étranger manipulant ces barons de la terreur pour faire du chantage à la Turquie.
Le chef du gouvernement a également évoqué les démarches réalisées durant le processus de résolution.
« S’ils ont de bonnes intentions, si une nouvelle demande est présentée, nous la prendrons aussi en considération. S’ils n’ont pas de bonnes intentions, si derrière leurs demandes, ils ont pour but de diviser la patrie et de semer le chaos en Turquie de manière à disloquer la société, nous ne l’autoriserons pas » a-t-il expliqué.
M. Davutoğlu a souligné qu’il ne permettrait absolument pas à ce que l’on puisse sortir en dehors de l’Etat de droit en Turquie.
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