Sénateur français: «Cet évènement dramatique illustre à quel point le conflit du Haut-Karabagh n’est pas gelé»
Cet évènement dramatique illustre à quel point le conflit du Haut-Karabagh n’est pas gelé. Outre les pertes militaires fréquentes sur la ligne de contact, nous assistons depuis quelques semaines à une montée des accrochages militaires, et aujourd’hui à des pertes civiles inacceptables, un peu plus d’un an seulement après la guerre dite des quatre jours en avril 2016. Cela démontre qu’il faut absolument, et sans délai, que le conflit du Haut-Karabagh soit réglé de manière pacifique et équitable. Je l’ai dit récemment à une conférence organisée par TEAS à Paris sur le sujet des réfugiés et personnes déplacées en Azerbaïdjan: il est impératif que le Président Emmanuel Macron s’empare du dossier et que la France prenne l’initiative d’accélérer la résolution pacifique de ce conflit, en lien avec la Russie et les Etats Unis, eux aussi co-présidents du groupe de Minsk.
L’évacuation des territoires azerbaïdjanais occupés par l’Arménie est un préalable à toute résolution pacifique du conflit. Le statut quo est inacceptable, et ma plus grande crainte est que l’Armée azerbaïdjanaise réagisse aux évènements d’hier et que nous assistions à une nouvelle escalade.
Je serai pour ma part attentif aux raisons alléguées par le côté arménien pour les frappes dans la région de Fizuli, qui ont provoqué ce drame.”